Une fête de la moisson pleine de promesses
Organisée par le comité des fêtes d’Orcemont (Yvelines), la troisième édition de la fête de la moisson aura lieu le 27 août.
On ne change pas une formule qui gagne ! Organisée par le Comaf, le comité des fêtes d’Orcemont (Yvelines), la troisième édition de la fête de la moisson aura bien lieu au hameau de l’Epinaye, dimanche 27 août de 11 h à 17 h.
En lien avec les Jeunes agriculteurs de Saint-Arnoult-en-Yvelines et le dynamique comité des fêtes de cette petite commune du Sud-Essonne, l’organisateur Michel Jolivet a concocté un programme séduisant : « Le principe reste de faire revivre l’histoire des moissons avec le matériel d’antan, labours, fauchages à la lieuse et à la moissonneuse-javeleuse, du matériel d’une autre époque mais qui marche encore très bien », souligne cet habitant du village.
Installé depuis quatre ans à Orcemont, passionné de battages à l’ancienne, il connaît bien les fermes des alentours. Et pour cause, il y a travaillé des années durant, « 18 ans dans le secteur » dit-il, comme ouvrier agricole avant de prendre sa retraite.
Son plus vieux tracteur, qui date de 1919, sera de la partie pour la fameuse parade, ainsi que de nombreuses autres pièces de collection : des tracteurs John Deere importés d’Amérique et une pompe Fafeur à double pistons inversés, mise en service en 1899 et retrouvée en 2002 à Saint-Jean-de-Beauregard (Essonne), soit pas moins de 70 pièces exposées, voire peut-être plus, en fonction des conditions climatiques, car beaucoup d’exposants se décident au dernier moment.
Des démontrations de fauchage, une exposition de vaches limousines venues de Saint-Martin-de-Bréthencourt et la production de cidres via un grugeoir en action, seront proposés.
Comme l’an dernier, un bon millier de spectateurs sont attendus si la météo le permet...
Un grand concours d’épouvantails sera organisé et les meilleurs seront récompensés par un jury selon les critères suivants : efficacité, originalité, esthétisme.
Point positif : les exposants seront plus nombreux que l’an passé, Michel Jolivet ayant déjà enregistré une quinzaine de réservations de stands... De bon augure !