Diversification
Une ferme pédagogique ouvre ses portes à Orrouer
Le réseau Bienvenue à la ferme a organisé ses traditionnelles portes ouvertes lors du week-end pascal, l'occasion de découvrir la ferme pédagogique de Véronique André, La Choltière, à Orrouer.
Le réseau Bienvenue à la ferme a organisé ses traditionnelles portes ouvertes lors du week-end pascal, l'occasion de découvrir la ferme pédagogique de Véronique André, La Choltière, à Orrouer.
Il n'y a pas beaucoup de fermes pédagogiques en Eure-et-Loir. D'ailleurs, dans le réseau porté par la chambre d'Agriculture, Bienvenue à la ferme, elles ne sont que deux. Et celle de Véronique André, La Choltière, située à Orrouer à quelques encablures de la métropole chartraine, vient tout juste de le rejoindre. Aussi, l'exploitante n'a pas hésité à participer au traditionnel week-end portes ouvertes du réseau, qui s'est déroulé du 16 au 18 avril.
Quelque chose à apporter
« Les agriculteurs laissent souvent à d'autres le soin de parler d'agriculture… Mais lorsque des gens viennent à la ferme pour acheter leur sapin de Noël, je sens bien qu'ils ont envie d'en parler, constate Véronique André. Du coup, je me suis dit que j'avais quelque chose à apporter ». C'est pourquoi, après avoir réfléchi son projet, effectué les démarches nécessaires, aménagé un bel espace pour accueillir des groupes d'enfants et réservé un pré d'un hectare à cet usage, elle a lancé son activité cette année.
Dans la famille depuis quatre générations, la Ferme de la Choltière est constituée d'un ensemble de bâtiments autour d'une cour carrée, nichée entre Beauce et Perche. Son mari Sébastien y cultive essentiellement des céréales et ensemble ils ont développé depuis une vingtaine d'années une activité autour de la production de sapins de Noël. Parallèlement, Véronique travaillait dans le secteur de l'animation. « Je connais donc bien les enfants et j'ai plutôt envie de travailler avec les écoles en développant un parcours pédagogique avec les enseignants pour que l'on en parle en classe avant et après la visite ».
Pour Véronique André, l'enjeu est important : « Il faudrait leur faire réaliser que nous avons un rapport au temps assez rare dans le monde professionnel et donc, proposer des choses différentes à chaque saison. Leur montrer aussi les liens que nous avons avec les animaux, nous avons des moutons et des poules. Leur parler de notre travail sur l'environnement. Et aussi, essayer de combler leur déficit de manipulation ou de visualisation des distances, des surfaces ou des poids… ». En tout cas, avec elle, les enfants seront entre de bonnes mains.