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Une étude autour des dons agricoles

Les chambres d’Agriculture d’Ile-de-France travaillent avec le Cervia sur la question des dons agricoles.

Les chambres d’Agriculture d’Ile-de-France et le Cervia mènent une étude sur le potentiel de dons agricoles que pourraient faire les producteurs franciliens.
Les chambres d’Agriculture d’Ile-de-France et le Cervia mènent une étude sur le potentiel de dons agricoles que pourraient faire les producteurs franciliens.

Que faire des fruits, des légumes ou des produits frais qui ne sont pas, ou plus, commercialisables ? Et si les producteurs en faisaient don à des associations qui apportent une aide alimentaire aux plus démunis ?

C’est en substance la question que se posent les chambres d’Agriculture d’Ile-de-France en lien avec le Cervia Paris Ile-de-France.

Depuis quelques jours, une stagiaire, Marion Perez, a été embauchée par le Cervia pour effectuer une vaste étude auprès de producteurs franciliens. 

« L’idée est venue suite à une sollicitation de l’association de dons agricoles Solaal », raconte celle qui suit la projet à la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France, Françoise Chancel : « En Ile-de-France, du fait d’une forte densité de population, nous sommes particulièrement sollicités pour des dons agricoles et l’objectif de cette étude est d’arriver à quantifier, sur tout le territoire, ce que les agriculteurs pourraient donner. »

Ainsi, Marion Perez devrait se déplacer dans une quarantaine de fermes de toute l’Ile-de-France à la rencontre des producteurs. 

« Elle va identifier les dons possibles » , reprend Françoise Chancel : « Il peut s’agir de fins de frigo, de pommes hors calibre, de surplus de poireaux qui ne se vendraient plus en fin de saison et qu’on donnerait au lieu de passer la charrue... »

Auprès des producteurs, les porteurs du projet insistent bien sur le fait que cela n’a pas vocation à enlever des produits du marché : « À chaque fois, il s’agirait de produits que l’agriculteur ne peut de toute façon pas, ou plus, commercialiser. Cela permet même de valoriser une production qui, sinon, serait envoyée à l’alimentation animale ou même détruite. »

L’expérience avait déjà été menée l’an dernier avec trois producteurs des Yvelines et du Val-d’Oise, mais il s’agit maintenant de donner une nouvelle dimension au projet. 

« Une fois que le potentiel aura été analysé, nous nous interrogerons aussi sur la logistique à mettre en place pour faire fonctionner ce réseau de dons », ajoute Françoise Chancel.

Un premier bilan de la viabilité de ce projet devrait être dressé d’ici à six mois. 

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