Arboriculture
Un verger nourricier planté sur le site de La Saussaye
Depuis l'an dernier, les élèves du CFA de l'Eplefpa de La Saussaye (Eure-et-Loir) installent un verger sur le site de l'établissement en plantant quelques arbres chaque année à cette époque.
Depuis l'an dernier, les élèves du CFA de l'Eplefpa de La Saussaye (Eure-et-Loir) installent un verger sur le site de l'établissement en plantant quelques arbres chaque année à cette époque.

« C'est un projet qui a été lancé en 2019, explique Sébastien Piveteau, formateur en aménagements paysagers au CFA de l'Eplefpa de Chartres-La Saussaye. Cette année, nous plantons quatorze variétés de pommiers, huit de poiriers et deux pruniers. L'objectif est de créer, en trois ans, un jardin nourricier qui servira pour la transformation, le self de l'établissement et l'on pourra venir s'y promener et déguster un fruit. Les arbres sont plantés autour de la parcelle — l'ancien terrain de football de l'établissement — et il y aura des moutons au centre qui serviront pour les cours de gestion animale ».
En attendant, cette plantation de quenouilles à racines nues est une excellente préparation aux examens pour les élèves en seconde année de CAP Jardinier-paysagiste qui œuvrent ce jour-là.
D'ailleurs, sur les trois ans, toutes les promotions valideront ainsi leur progression sur la plantation. D'autres classes ont participé, ce sont les élèves de brevet professionnel Aménagement paysager qui ont creusé les fosses de plantation. Ensuite, le verger servira pour l'apprentissage des tailles de formation et de fructification de ces arbres.
Ce verger s'inscrit également dans un projet plus global de l'Eplefpa, qui s'engage au niveau national pour être à l'initiative de projets en faveur de la biodiversité.
« Il y a trois ans, l'établissement a été placé en zone refuge pour les oiseaux, explique son directeur adjoint, Grégory Laborde. Ce verger est dans le prolongement de cette action, comme l'acquisition de ruches pour le rucher-école, la plantation de haies ou la prochaine création d'une parcelle de maraîchage. L'objectif est que de plus en plus de vivant s'installe sur le site », a-t-il souligné.