Un redéploiement du chanvre avec Planète chanvre
Planète chanvre propose la contractualisation de nouvelles surfaces en chanvre au nord de la Seine.
Planète chanvre propose la contractualisation de nouvelles surfaces en chanvre au nord de la Seine.
Aujourd’hui, cultiver du chanvre devient de plus en plus pertinent. Dans ce contexte, Planète chanvre propose de nouvelles surfaces, en vue du futur agrandissement de ses capacités.
Le chanvre apporte des réponses techniques aux problèmes actuels : réduction des adventices (quasi-absence de graminées constatée sur la culture suivante, blé ou betterave), absence d’utilisation de phytosanitaires, une culture possible deux ans derrière des betteraves traitées aux néonicotinoïdes (NNI), un effet précédent de + 8 % mesuré par Terres Inovia grâce à la fissuration du sol, et une très bonne valorisation des apports organiques (digestat, fumier…).
Le chanvre, une fois l’implantation réalisée en avril, est capable de résister à la canicule comme il l’a encore prouvé cet été 2022.
De nouvelles solutions de récolte seront disponibles pour augmenter les rendements paille et graine. La durée de la récolte sera réduite et l’agriculteur aura maintenant la capacité d’être autonome s’il le souhaite ou alors d’avoir recours à des moyens mutualisés.
« Les marchés développés par Planète chanvre sont par nature mieux rémunérés (la graine en alimentation humaine plutôt que l’oisellerie, la fibre vers le textile plutôt que le papier, la chènevotte vers la construction durable plutôt que la litière). Ces marchés sont existants et structurés dans des filiales que nous avons mises en place. Nous sommes à présent en mesure d’aller chercher de la valeur pour augmenter de façon significative les prix d’achat de la paille », explique Franck Barbier, président de Planète chanvre.
Nouvelle usine en 2024
Pour augmenter maintenant les volumes vers ces marchés, Planète chanvre recherche de nouvelles surfaces dans le cadre de contrats à des prix supérieurs, au nord de la Seine. Une nouvelle usine sera installée en 2024 sur le site d’Aulnoy. Le projet est soutenu par la Région Île-de-France et l’Agence de l’eau. Des subventions sont aussi disponibles pour financer du matériel de récolte et des hangars de stockage.
Les marges obtenues sont à présent en ligne avec les autres cultures, grâce aux nouveaux prix et à la nouvelle technique de récolte proposée. De plus, la rémunération du carbone attendue pour cette plante viendra s’ajouter aux résultats. L’interprofession Interchanvre met au point une méthode de calcul qui valorisera le CO2 fixé dans les tiges (pour le textile, l’automobile, la construction). Une valorisation à 200 euros/hectare est attendue à l’horizon 2024.
Cultiver 5 à 10 % de sa sole, avec 7 hectares minimum, est la solution proposée par Planète chanvre pour aussi répondre à la Pac 2023.