Un nouveau départ pour le groupe Dephy sud 91
Après cinq années d’existence, le groupe Dephy Écophyto sud 91 prend un nouveau départ. Trois agriculteurs supplémentaires ont rejoint le groupe.
Depuis 2010, neuf agriculteurs du sud des Yvelines et de l’Essonne sont engagés dans le groupe Dephy Écophyto, porté par la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France — neuf agriculteurs volontaires pour expérimenter des techniques alternatives et innovantes pour réduire l’usage des produits phytosanitaires, produire des références en la matière et mutualiser leurs connaissances.
Alors que la dynamique du groupe s’essouflait depuis quelque temps, une nouvelle réunion d’information est venue regonfler le moral des troupes.
Jeudi 19 décembre, la nouvelle animatrice du groupe, Sarah Laffon, a reçu à Étampes (Essonne) les neuf exploitants ainsi que trois nouveaux intéressés dont le vice-président de la chambre, Denis Rabier. L’objectif : se fixer de nouveaux objectifs pour l’année à venir et jusqu’en 2020.
Après un rapide état des lieux de la dernière campagne, des pratiques de chacun et quelques éclairages sur le plan Écophyto II, Sarah Laffon a engagé le groupe dans la construction de nouveaux projets.
« Le réseau national attend de nous que nous proposions un projet individuel pour chacun qui réponde à une problématique que vous aimeriez traiter sur votre exploitation et un projet collectif à déterminer en fonction de vos intérêts communs », a expliqué l’animatrice, avant d’insister sur l’importance de se rendre disponible pour le groupe : « Je vais tout faire pour vous faciliter la tâche et rendre ce groupe convivial mais j’attends en retour un investissement de votre part pour retrouver un nouveau dynamisme. »
Séduit par ce nouvel élan, les agriculteurs ont tous approuvé ce programme et même d’ores et déjà fixé les dates des prochaines réunions pour ces projets en janvier et février.
Parmi les thèmes qui pourraient être travaillés par le groupe d’agriculteurs, la lutte contre les adventices, la fertilisation des sols, le semis direct ou encore... les nouveaux débouchés. Deux producteurs de chanvre font notamment partie du groupe et il a également été question de la luzerne et du soja.
Pour cela, Sarah Laffon a insisté : « Nous avons des moyens disponibles, il faut les utiliser. Nous pouvons envisager des visites d’exploitation, des tours de plaine en concertation avec les conseillers techniques des Cercles... »
Tous viennent ici chercher « des échanges, des partages d’expériences et de données et découvrir de nouvelles techniques pour trouver le moyen de limiter nos usages de produits phytosanitaires même si le plan Écophyto II est irréaliste et comporte des aberrations. »