Un nouveau Cap pour la filière grandes cultures fixé à Chartres
Le Cap grandes cultures de deuxième génération a été signé. Il représente sept millions d’euros sur quatre ans.
Les représentants de la filière grandes cultures, à travers la main du président de la chambre régionale d’Agriculture, Jean-Pierre Leveillard, ont signé avec le conseil régional du Centre Val-de-Loire le 17 mars à Chartres, un deuxième Cap filière.
Celui-ci va permettre de débloquer un peu plus de sept millions d’euros — dont trois apportés par la collectivité territoriale — sur quatre ans.
Ce programme vise trois objectifs : sécuriser la filière, développer la valeur ajoutée sur le territoire et communiquer.
Sur ce point : « Il faut que nos concitoyens soient conscients des progrès qui sont fait et leur faire comprendre que votre production n’est pas une menace pour eux », a souligné dans son discours le président de la région, François Bonneau.
Ce nouveau Cap filière grandes cultures va donc s’attacher en premier lieu à sécuriser les acteurs de la filière pour pérenniser leurs entreprises.
Ainsi, le dispositif de sécurisation des prêts de la région — Siagri — est étendu aux céréaliers. Le développement de contrats pluri-annuels entre acteurs sera encouragé, tout comme le renforcement des liens entre céréaliers et éleveurs. Par ailleurs, les filières d’excellence de la région seront particulièrement soutenues — blé dur, betteraves, luzerne ou agriculture biologique.
Enfin, le volet communication du Cap filière va s’attacher à améliorer l’image de l’agriculture afin de renforcer son attractivité au moment où plus de la moitié des céréaliers a plus de cinquante ans.