Tuberculose en Loir-et-Cher : les tests sur bovins sont toujours en cours
Après la découverte d’un sanglier contaminé par la Mycobacterium bovis, fin janvier à Vernou-en-Sologne (voir notre article ici), une investigation épidémiologique de terrain a été déclenchée courant mars par la direction générale de l’Alimentation. Les conclusions complètes de cette mission sont attendues au cours du mois de mai.
Dans cette phase exploratoire, les dépistages tuberculiniques, ayant pour but d’établir un premier état des lieux, sont quasiment terminés. Cette intradermotuberculination comparative (IDC) – sorte de réaction allergique cutanée – concerne les bovins de plus de vingt-quatre mois appartenant à des élevages résidant ou pâturant dans un périmètre de 5 km autour de Vernou-en-Sologne. Cette zone implique vingt-cinq cheptels, soit près de mille bovins.
Ces tests ont révélé quelques résultats non négatifs, dits « petits douteux » ou douteux. Les animaux réagissant sont soumis à des examens complémentaires, notamment sous forme d’une recherche PCR (Polymerase chain reaction), soit la recherche directe de l’ADN de la bactérie, après abattage diagnostique. Ce dépistage par PCR va également être réalisé dans un rayon de 10-12 km autour de Vernou sur les carcasses d’une centaine de sangliers et d’autant de cervidés abattus en action de chasse.
Après les premiers prélèvements effectués, les résultats d’analyses sur organes de sangliers sont négatifs. Les examens se poursuivent dans la faune sauvage et dans les cheptels, et les résultats des analyses par PCR sur bovins devraient être connus fin avril-début mai.
« Les éleveurs ont du mérite. Cette situation est difficile à vivre pour eux, psychologiquement, et ils n’hésitent pas à coopérer pour faire avancer les choses », souligne le Groupement de défense sanitaire 41.
Estelle Bescond d’après le Groupement de défense sanitaire du Loir-et-Cher