Commercialisation
Sur le champ ! mise sur la restauration scolaire
La Scic* Sur le champ ! a organisé, le 9 octobre dans ses locaux à Chartres (Eure-et-Loir), une réunion d'information à la suite de son assemblée générale annuelle.
La Scic* Sur le champ ! a organisé, le 9 octobre dans ses locaux à Chartres (Eure-et-Loir), une réunion d'information à la suite de son assemblée générale annuelle.
Les difficultés de trésorerie de la Scic* Sur le champ ! sont toujours à l'ordre du jour. Mais tout pourrait changer ont expliqué les coprésidents de la plateforme, Éric Brault pour la Scael et Éric Thirouin pour la Chambre, lors de la réunion d'information qui a suivi son assemblée générale annuelle, lundi 9 octobre dans ses locaux à Chartres.
Retrouver un équilibre
« Vous savez que l'on travaille beaucoup sur l'avenir de la plateforme avec le Département, débute Éric Thirouin. Nous savons que d'ici un an et demi, il y aura des appels d'offres en restauration collective et que les producteurs locaux pourront y répondre, alors qu'avant ils en étaient exclus. Ainsi, nous pourrions retrouver un équilibre ».
Le coprésident de la structure explique que si les comptes de l'année sont déficitaires, un accord entre la Scael et la chambre d'Agriculture a permis d'apporter des fonds : « C'est capital que l'on puisse développer l'offre de proximité en Eure-et-Loir », argue-t-il, ajoutant : « Chacun des acteurs est convaincu que pour atteindre cet objectif, il faut se retrousser les manches ».
L'animatrice de la plateforme pour la Chambre, Aurélie Toutain, prend le relais et dresse le bilan de son activité sur l'exercice clos au 30 juin. Ainsi, Sur le champ ! compte environ 80 producteurs actifs, issus principalement d'Eure-et-Loir, 45 étant membres du collège de producteurs de la Scic. La gamme de produits est large, il manque encore de la viande au détail. Les clients sont environ 170.
Le flux de produits annuel est chiffré à 837 000 euros « mais le prix du panier moyen a baissé de presque 200 euros en deux ans », souligne Aurélie Toutain. Au cours de l'exercice, une hausse des ventes vers la restauration collective a été notée, ainsi qu'une augmentation du nombre de clients. « Les enjeux sont d'augmenter le panier moyen pour amortir les livraisons et de plus travailler avec la restauration scolaire », relève l'animatrice.
Calibré pour 2024
Au chapitre des projets pour la structure : la création de publicité sur le lieu de vente (PLV) pour faire la promotion des producteurs dans les magasins, poursuivre la prospection auprès des collectivités locales pour faire connaître la plateforme comme outil à destination des territoires et développer les ventes en direction de la restauration collective.
« Notre outil est calibré pour 2024 et pour relever le défi de répondre à ce marché », conclut Éric Thirouin.
*Société coopérative d'intérêt collectif.