Service de remplacement : vivre sereinement l'arrivée d'un enfant
Une maternité ne doit pas pénaliser votre exploitation. Pour assurer la poursuite de votre activité et préserver votre santé et celle de votre enfant, le Service de remplacement vous aide à profiter pleinement de cette période.
Une maternité ne doit pas pénaliser votre exploitation. Pour assurer la poursuite de votre activité et préserver votre santé et celle de votre enfant, le Service de remplacement vous aide à profiter pleinement de cette période.
Laure Lenoir est propriétaire d’une pension de chevaux située à Ménestreau-en-Villette (Loiret). Hasard du destin, elle s’est installée sur une structure où elle venait monter, enfant. Laure a découvert le monde des chevaux de courses en devenant cavalière d’entrainement pour les galopeurs. D’où l’idée de racheter les chevaux de courses, les former et leur offrir une nouvelle vie en les proposant aux familles. Enceinte de son premier enfant, elle a fait appel au Service de remplacement (SR) pour intervenir sur son exploitation pendant son congé maternité.
Les démarches
Laure Lenoir a envoyé sa déclaration de grossesse à la MSA. En retour, « j’ai reçu un courrier m’informant que je pouvais me faire remplacer. J’ai renvoyé le formulaire de demande de remplacement et, à la réception de l’accord de la MSA, le Service de remplacement m’a contactée ». Laure a listé les travaux dont l’agent aurait la charge pendant son absence : nourrir et sortir les chevaux, entretenir les box, les clôtures etc. « Le SR m’a vite parlé de Justine Bichet, une salariée expérimentée dont j’avais déjà entendu parler. J’étais soulagée ». Laure a également proposé Yan, une personne de sa connaissance. Le SR l’a embauché et l'a mis à disposition sur l’exploitation pour assurer un jour de repos à Justine. « Au final, il y avait quelqu’un tous les jours pour l’équivalent de soixante heures de travail par semaine », se réjouit encore la jeune maman.
Un congé supplémentaire
Les dernières semaines, Laure était très fatiguée. « Le SR m’a parlé du congé pathologique, un congé supplémentaire de quatorze jours. Cela m’a permis de reprendre des forces et d’attendre sereinement le début de mon congé maternité. À l’arrivée de Justine, nous avons passé la première semaine ensemble et j’ai vite vu que c’était une personne de confiance qui connait parfaitement son travail. Quant à Yan, il connaissait déjà la structure ». Même si le SR est employeur des salariés, l’exploitante reste la donneuse d’ordre. Le SR se charge de rédiger les contrats de travail, d’établir les fiches de paie, etc. « Je ne me suis occupée de rien et j’ai pu me consacrer à mon bébé pendant quatre mois et demi. » Le congé maternité est pris en charge en totalité par la MSA. Profitez-en !
+ d'infos :
Demander l’allocation de remplacement de maternité
Votre remplacement maternité est financé intégralement par la MSA. Vous bénéficiez de 16 semaines de congé maternité auxquelles peuvent s’ajouter des repos supplémentaires (pathologie, naissances multiples…). La demande doit être faite auprès de la MSA à l’aide d’un imprimé Cerfa téléchargeable sur www.msa.fr ou sur www.servicederemplacement.fr le plus tôt possible et au moins trente jours avant le début du congé maternité. Après étude de votre dossier, la MSA transmet votre demande au Service de remplacement qui vous contacte pour expliquer ses modalités d’intervention. Afin d’organiser au mieux votre remplacement, n’attendez pas le dernier moment et contactez le Service le plus tôt possible.Pour les papas aussi
25 jours de remplacement pour congé paternité sont accordés aux papas pour la naissance de leur enfant. Là encore, la demande doit être faite auprès de la MSA au moins trente jours avant la naissance prévisionnelle de l’enfant. Si le délai de trente jours n’est pas respecté, le remplacement ne sera pas pris en charge.
Agent de remplacement pour concilier travail et tourisme
Justine Bichet, 31 ans, a la bougeotte. Elle aime son travail mais elle aime surtout voir du pays. Pour concilier les deux, elle a investi dans un camping-car et visite les régions de France en fonction des missions qu’on lui propose. Au mois de mars, elle a remplacé Laure Lenoir, en congé maternité. Une belle façon de concilier travail et tourisme.
Respect du temps libre
Originaire d'Angers et titulaire d’un CAP palefrenier-soigneur, Justine a passé un BPREA dans l’objectif de monter son entreprise dans le domaine du tourisme équestre. En attendant, elle accepte des missions de palefrenier autour de chez elle. Mais quand on aime voyager, le secteur est assez limité. D’où l’idée d’investir dans un camping-car afin d’élargir son horizon. « Le Service de remplacement m’a contactée pour assurer le remplacement d’une exploitante en congé maternité au nord du Loiret. Ils sont revenus vers moi quelques semaines plus tard pour me proposer le remplacement de Laure Lenoir, cette fois-ci au sud du département ». Avoir un salarié sur place est un vrai plus pour l’exploitante qui a la chance d’avoir une présence nuit et jour sur l’exploitation. La situation convient également bien à Justine : « les gens sont respectueux de mon temps libre et de mon intimité ». La jeune femme souhaite continuer ainsi pendant une dizaine d’années avant de se consacrer à un projet personnel.