SeineYonne : la noisette, projet de diversification prometteur
SeineYonne, union des coopératives 110 Bourgogne et Ynovae, souhaite développer une filière noisettes.
SeineYonne, union des coopératives 110 Bourgogne et Ynovae, souhaite développer une filière noisettes.
L’union SeineYonne, qui regroupe les coopératives 110 Bourgogne et Ynovae, sans cesse à la recherche de nouvelles opportunités pour ses adhérents, travaille activement sur des projets novateurs pour leur assurer des sources de revenus complémentaires et proposer de nouvelles orientations pour anticiper l’avenir. La culture de noisetiers est une piste de diversification solide, qui a été présentée par le responsable projets filières, Éric Ducornet, lors de deux réunions, les 15 et 16 avril.
En effet, la noisette française fait face à une forte demande en raison du succès des pâtes à tartiner et de l’augmentation de l’utilisation de la praline en pâtisserie.
Ce fruit est consommé sous de multiples formes. Récoltée dès le mois de septembre, la noisette est consommée tout au long de l’année. La plus grosse partie de la récolte française est commercialisée en coque, pour ensuite être cassée par celui qui va la consommer. Décortiquée, elle est dégustée à l’apéritif ou en cuisine. Elle est aussi utilisée en poudre ou concassée en pâtisserie et confiserie. On en extrait également une huile, particulièrement recherchée pour la finesse de son goût et de son parfum.
Très appréciée pour ses apports énergétiques, la noisette est naturellement source de fibres alimentaires et d’éléments minéraux, comme le phosphore et le magnésium. Elle est riche en vitamines E, B1, B6, B9 et en acides gras insaturés. Elle est source de fer et possède une faible teneur en sodium.
SeineYonne s’est associée au premier producteur de noisettes en coque en Europe pour développer cette production sur son territoire. Son objectif est de mettre en place plusieurs centaines d’hectares de noisetiers et proposer un atelier durable de diversification et de valorisation à ses adhérents, via une filière organisée, expérimentée et reconnue depuis plus de quarante ans, pour répondre aux nouveaux besoins du marché tout en participant à la souveraineté alimentaire de la France — sur les 30 000 tonnes consommées chaque année, l'essentiel est importé principalement de Turquie.
L’union accompagnera les futurs noisiculteurs au niveau technique et pour le montage financier et environnemental des dossiers d’implantation des vergers, dont l’itinéraire technique principalement mécanisé nécessite peu de main-d’œuvre.