Scael : un Agri Campus qui plonge dans le futur
La sixième édition de l’AgriCampus du groupe coopératif Scael était consacrée à l’innovation et à la vie des filiales.
C’est sur ses parcelles d’essais, à Fruncé le matin et à Bonville l’après-midi, que le groupe coopératif Scael a convié ses adhérents pour la sixième édition de son AgriCampus, le 8 juin.
Environ deux cents agriculteurs ont participé à cette réunion.
Quatre ateliers ont été proposés à Fruncé autour du colza — variétés, enjeux environnementaux, filière Fleur de colza et résistance virose TuYV —, de l’orge — variétés, tolérance viroses, mosaïque, fongicide — et de variétés de blé sur blé.
À l’issue du buffet campagnard offert sous un barnum installé sur la parcelle de Bonville, ce sont sept ateliers, plutôt orientés innovations, qui attendaient les agriculteurs. De l’innovation qui passe parfois par un retour aux sources de l’agronomie, comme dans l’atelier consacré aux outils et services où l’on proposait aux adhérents d’ausculter leurs parcelles par conductivité pour en définir une bonne fois pour toutes les caractéristiques par zones.
La carte produite, associée à des données actualisées par drone ou satellite, est à intégrer ensuite aux outils pour avoir accès à la modulation.
Des ateliers étaient dédiés également aux filiales du groupe coopératif comme Lecureur, le laboratoire CGAC, à ses services ou aux objets connectés.
« Cette année, nous avons souhaité faire intervenir tous les chefs de filiales », a confié son président Philippe Voyet : « l’objectif est de fonctionner en synergie pour trouver des solutions, de la semence à la vente. Nous avons aussi voulu travailler avec les concessionnaires qui vendent des matériels sophistiqués mais que l’agriculteur n’a pas toujours les moyens de mettre en œuvre ».
Était également présenté Ouifield, une plate-forme d’achat de biens et services à destination des adhérents.
La Scael est la troisième coopérative française, regroupées dans In Vivo, qui se lance dans l’aventure. « Ça existait pour les coops, mais nous l’avons élargie aux adhérents », a précisé Philippe Voyet. « L’objectif est d’apporter du volume aux constructeurs ou aux prestataires de services pour obtenir des remises (de 5 à 30 %). Les achats se font néanmoins concrètement chez les concessionnaires et le fonctionnement est simple », a-t-il souligné.