Quand les élus locaux sont Charlie
Sur leur blog et les réseaux sociaux, les élus franciliens ont réagi à l’attentat commis contre Charlie hebdo.
Quelques heures à peine après l’attentat qui a visé la rédaction de Charlie Hebdo mercredi 7 janvier, les élus locaux franciliens ont été très nombreux à réagir sur leur blog ou sur les réseaux sociaux. Tous ont fait part de leur émotion et apporté leur soutien en affichant sur leur page ou leur profil le message symbolique : « Je suis Charlie ». Voici quelques-unes de leurs réactions.
- Franck Marlin, député-maire d’Etampes (Essonne) : « Ce matin, la République, ses valeurs, la liberté d’expression et de la presse ont été attaquées. Un acte effroyable et barbare. C’est une tragédie nationale qui nous bouleverse tous. Mes premières pensées vont aux victimes, journalistes, caricaturistes et policiers ainsi qu’à leurs familles. Aux Français ainsi qu’aux élus de faire front uni. Rassemblons-nous contre l’inacceptable et pour défendre nos valeurs. Aujourd’hui, nous sommes tous Charlie. »
- Valérie Pécresse, député des Yvelines : « Choc et émotion face à l’attaque barbare de Charlie hebdo. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches. Soutien total à la rédaction. » Puis un peu plus tard : « Soutien total aux forces de l’ordre engagées dans notre protection et durement touchées par la barbarie terroriste. Un seul mot d’ordre : unis pour faire face. »
- Philippe Houillon, député du Val-d’Oise : « Mes pensées vont à la famille de Charb, Pontoisien d’origine, victime de la barbarie atroce parce qu’il a pris le risque de la liberté. »
- Gérard Larcher, président du Sénat et ancien maire de Rambouillet (Yvelines) : « Un acte d’une horreur inqualifiable vient de se produire. Pensant d’abord aux victimes, je veux dire ma très profonde émotion. Un des biens les plus précieux de la République vient d’être attaqué : la liberté de la presse. Un des droits les plus précieux des Français vient d’être mis à mal : leur sécurité. Nous ne transigerons jamais avec la liberté d’expression et la liberté de la presse. »
- Jean-Marie Tétart, député des Yvelines : « C’est un mot de notre devise qu’on a tenté de faire disparaître. Il faut réagir en montrant l’unité nationale. Il faut rendre hommage à ces fous de liberté qui assuraient aussi la nôtre. »