Cap Protéines
Pourquoi s’intéresser à l’autonomie protéique des élevages ?
En produisant des plantes riches en protéines ou en nourrissant différemment ses troupeaux, l’élevage français peut réduire sa dépendance aux importations de soja sud-américain. Explication des enjeux.
En produisant des plantes riches en protéines ou en nourrissant différemment ses troupeaux, l’élevage français peut réduire sa dépendance aux importations de soja sud-américain. Explication des enjeux.
La France importe chaque année 1,5 million de tonnes de tourteaux de soja. 44 % des tourteaux de soja sont consommés par les ruminants, essentiellement par les vaches laitières. En important ces plantes riches en protéines, l’élevage français se rend dépendant de matières premières et des fluctuations des marchés mondiaux. En ce moment, les cours élevés des matières premières de l’alimentation animale incitent à valoriser davantage ses propres fourrages riches en protéines (légumineuses, protéagineux, prairies multi-espèces…) ou à substituer le soja importé par d’autres tourteaux produits localement.