Plus belle la campagne trouve son public à Anet
La friche du château d’Anet sert de cadre une seconde fois, le 7 mai, à l’opération « Plus belle la campagne » initiée par l’association Ajir et Jeunes agriculteurs d’Eure-et-Loir, pour le plus grand plaisir de ses visiteurs.
La friche du château d’Anet étant très vaste, on n’a jamais l’impression qu’il y a foule dessus, mais l’opération « Plus belle la campagne », sixième du nom, a rencontré le succès escompté par ses organisateurs auprès du grand public, le 7 mai.
Initiée par l’association Ajir et Jeunes agriculteurs d’Eure-et-Loir, c’est la deuxième fois que cette opération se déroule-là. « Nous avons eu à peu près le même nombre de visiteurs que l’an passé, environ trois mille personnes », estime la présidente de l’association, Clémence Gouin.
Comme lors de la précédente édition, les animateurs des filières lait (Cniel) et viande (Interbev) ont fait le show tout en délivrant leurs informations, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
La filière semence (Gnis), était présente pour la première fois : « Nous essayons d’adapter notre discours, les gens ont plutôt beaucoup d’infos et il faut les aider à faire le tri », explique Nathalie Dedieu, qui confie : « le but est qu’ils repartent du stand avec quelques idées ».
De nombreux producteurs étaient également installés sur la friche. Comme Julie Dubois, de la Cueillette de Seresville : « C’est la première fois que nous sommes ici et ça a plutôt bien marché », explique-t-elle, « nous avons eu du monde régulièrement toute la journée. »
De son côté, l’éleveur Tom Morizeau a eu du succès avec ses poules. Il fait en effet la promotion de deux races locales, qu’il cherche à développer, la Houdan et la Faverolles. D’ailleurs, toutes les poules en vente sur le site sont parties en quelques heures...
Et puis, force est de constater qu’il y a eu la queue toute la journée pour pouvoir effectuer son baptême de tracteur, prêté pour l’occasion par la concession Lhermite ou pour une promenade à poney avec les Écuries de Moulincourt.
« En dépit d’un contexte compliqué, nous essayons de nous motiver entre jeunes pour défendre notre secteur d’activité, en parler positivement. La réponse du grand public est là, ils viennent toujours nous voir et ça ne peut que porter ses fruits », souligne Clémence Gouin.