Orianne Papin : l’Homme au centre de ses écrits
Enseignante en lettres modernes depuis sept ans, Orianne Papin s’adonne à l’écriture et connaît ses premiers succès en tant qu’écrivaine.
Vêtue d’un manteau rouge, ses cheveux longs et blonds détachés, Orianne Papin illumine l’ambiance hivernale. Sur cette terrasse d’un café de Fontainebleau (Seine-et-Marne), cité dont elle est originaire, la jeune femme, âgée de trente-deux ans, ressemble à une étudiante.
Pourtant, très active et dynamique, Orianne Papin a plusieurs cordes à son arc. Dès son plus jeune âge, l’écriture et la littérature lui ont toujours paru naturelles, peut-être aussi par atavisme familial, ses parents lisant beaucoup et sa grand mère étant bibliothécaire.
Des études de lettres et un diplôme de journaliste en poche lui ouvrent les portes d’une radio.
Un an plus tard, déçue par le manque de travail d’investigation, elle claque la porte. Elle repart sur les bancs de la fac et commence une thèse sur la littérature du XVIIIe siècle.
Fille d’enseignants, elle s’était juré de ne jamais suivre la voie familiale. Pourtant en 2008, elle fait sa première rentrée en tant que professeure certifiée en lettres modernes dans le sud de la France.
« Passionnée par la lecture, l’écriture, la transmission du savoir, enseigner répondait finalement à ce triptyque », explique la jeune femme qui exerce son métier depuis deux ans au collège de La Chapelle-la-Reine (sud Seine-et-Marne).
Si enseigner est un plaisir, Orianne Papin a besoin de s’évader vers d’autres horizons. Durant trois ans, elle est critique littéraire pour « ActuaLitté », un site en ligne. Alors qu’elle n’a jamais montré ses écrits à personne, elle décide de se jeter dans le grand bain et de passer de l’autre côté du miroir : celui d’écrivaine. Elle choisit la voie des concours d’écriture avec une publication à la clé.
Et le succès est au rendez-vous : première avec une poésie lors de l’épreuve organisée par la maison d’édition lyonnaise Rêves d’enfants, puis une de ses nouvelles est éditée suite à une épreuve intitulée « 48h pour écrire » …
Durant la période estivale, elle teste une plate-forme d’autoédition. Son premier ouvrage, « Demain, je meurs » est lancé le 7 août sur la plate-forme Internet Amazon.
Le succès immédiat l’incite à publier la version papier. « Tenir en main le premier exemplaire de mon livre a été une étape émouvante et éprouvante car à cet instant-là, on se découvre totalement », confie Orianne Papin qui se passionne pour les parcours de vie et cherche à cerner et comprendre l’humain.