Opération Azote mieux 2016
Pour ajuster au mieux la fertilisation azotée des cultures, mesurez les reliquats d’azote minéral en sortie d’hiver dans vos parcelles.
Chaque année, la chambre d’Agriculture confie au laboratoire Aurea agrosciences (anciennement SAS laboratoire) près de trois milles échantillons des parcelles de ses adhérents des Cercles pour l’analyse des reliquats azotés.
C’est en effet une étape incontournable pour ajuster au mieux la fertilisation azotée des cultures et surtout, participer à la performance économique des exploitations agricoles, dans le respect des normes environnementales*. C’est aussi un préalable pour optimiser les teneurs en protéines et utiliser correctement les outils de pilotage de la fertilisation azotée.
Les conseillers de la chambre d’Agriculture collectent les échantillons, vérifient les conseils de fertilisation et élaborent à la demande les plans prévisionnels de fumure et les cahiers d’épandage avec une analyse pince N tester offerte.
Plusieurs dates sont proposées cette année : les 19, 21 et 25 janvier ou le 1er février. Le tarif proposé est particulièrement compétitif : 15,50 euros hors taxes pour une analyse sur deux horizons et 23,25 euros hors taxes pour une analyse sur trois horizons.
Il faut souligner le partenariat avec les conseils départementaux des Yvelines, du Val-d’Oise et de l’Essonne qui participent financièrement à l’opération Azote mieux de la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France.
Les prélèvements peuvent être confiés au laboratoire d’analyse ou à des préleveurs partenaires. Il faut compter entre 30 et 36 euros hors taxes par parcelle pour un prélèvement.
Pour une majorité d’agriculteurs, cette opération est aussi l’occasion de réaliser des analyses de sol chimique pour optimiser la fertilisation et les besoins de chaulage. Les conseillers disposent d’un logiciel performant pour optimiser les dépenses de fertilisation.
* La réglementation impose la réalisation, chaque année et pour chaque exploitation, d’au moins une analyse de reliquat azoté en sortie d’hiver au choix sur l’une des trois principales cultures de l’exploitation (cas général).
C. Dion/CAIF