Nouveaux débouchés et services pour Comparateur agricole
Le 22 juin, le site de négoce agricole comparateuragricole.com a fait le point sur son évolution, dressé le bilan de la campagne 2016-2017 en Beauce, abordé le thème de l’export des céréales et parlé assurances agricoles.
Le 22 juin, l’équipe de comparateuragricole.com a organisé sa réunion de fin de campagne aux Champs du possible (Châteaudun).
La jeune entreprise - née au même endroit il y a un an et demi, lors d’un concours Agreen startup - propose une plate-forme web où l’on peut vendre et acheter des céréales et des engrais au meilleur prix.
Les membres de comparateuragricole.com ont fait le point sur la campagne 2016-2017 en Beauce, « catastrophique » à tous points de vue : des volumes inférieurs de 40 % aux prévisions, des problèmes de qualité et des prix bas, face à une récolte mondiale record.
La start-up s’est adaptée à cette situation, notamment en ouvrant de nouveaux débouchés pour « avaler les stocks » de ses clients : la Bretagne en septembre 2016, l’ensemble de la France en janvier 2017.
Cette couverture nationale a fait faire un bond à l’entreprise, qui dénombre depuis janvier 15000 visiteurs par mois et 30000 tonnes de céréales échangées (contre 5000 visiteurs par mois et 15450 tonnes échangées entre avril et décembre 2016).
Comparateuragricole.com compte depuis peu de nouveaux services, comme la possibilité de recevoir par mail et SMS les variations des cours en temps réel, ou la possibilité de transporter plusieurs engrais différents dans un même camion pour optimiser les coûts de fret.
Une application « Comparateur agricole » pour les smartphones est en préparation.
Les jeunes entrepreneurs ont ensuite cédé la parole à Margaux Verdier, de France export céréales.
L’intervenante a mis l’accent sur la nécessité d’exporter des céréales de qualité meunière, en particulier vers les pays tiers comme ceux du Maghreb ou d’Afrique de l’Ouest, où la demande de céréales françaises est présente et où « la consommation va exploser » compte-tenu de la croissance démographique.
Elle a insisté sur l’importance de s’adapter aux spécifications d’achat des clients, en particulier en qualité, pour rester concurrentiels face aux autres pays exportateurs.
Et de conclure que « 2017-2018 représente un gros enjeu : on devra être présents dès le début de la campagne pour ne pas perdre de parts de marchés… d’autant plus que les Russes parlent de stocks énormes ».
Il a enfin été question d’assurances agricoles : deux représentants des assurances AgriAssur ont abordé la législation sur permis de conduire pour le matériel agricole, la loi en matière d’assurances des véhicules, l’assurance grêle sur cultures, l’assurance aléas climatique et la garantie production.
Les agriculteurs présents lors de cette réunion de fin de campagne ont pu continuer d’échanger au cours d’un buffet convivial.