Mobilisation et innovation pour le Caerif
Le Centre agricole d’économie rurale d’Ile-de-France (Caerif) a tenu son assemblée générale à Étampes (Essonne), vendredi 19 juin.
Le Centre agricole d’économie rurale d’Ile-de-France (Caerif) a tenu son assemblée générale vendredi 19 juin à Étampes (Essonne) sous la présidence de Christophe Hillairet et en présence de son vice-président, Damien Greffin. Avant de commencer les travaux, tout deux ont proposé aux adhérents un bilan de conjoncture rapide, s’agissant notamment de la baisse attendue des aides Pac.
Christophe Hillairet a ensuite présenté le nouveau directeur de la structure, Stéphane Vignau, arrivé depuis novembre dernier en remplacement de Philippe Perrier, parti à la retraite.
Côté activité, le Caerif compte quinze adhérents de plus que l’an passé. « En réalité, il s’agit de vingt-cinq nouveaux venus et de dix départs » note Christophe Hillairet. Le Caerif compte ainsi 857 adhérents, accompagnés par dix-huit comptables répartis entre Le Chesnay et les bureaux décentralisés de Magnanville (Yvelines), Cergy (Val-d’Oise), Saint-Arnoult-en-Yvelines et Étampes.
« À Magnanville, les comptables assurent la gestion et le suivi des dossiers de Catherine Perrot », a souligné le président du Caerif : « L’activité du bureau de Cergy se développe et nous notons un fort potentiel sur ce secteur. À Saint-Arnoult, de nouveaux dossiers sont arrivés en gestion dont celui de la SCIC, qui regroupe les vingt-cinq éleveurs engagés dans la création de l’atelier de découpe-transformation à Rambouillet. Enfin, à Étampes, le bureau a été réorganisé et étoffé. C’est d’ailleurs le plus gros pôle comptable après Le Chesnay avec sept collaborateurs et quarante paies gérées. »
D’un point de vue financier, le Caerif affiche un résultat net après impôt positif (+29,27 %). « Cela nous permet de faire quelques investissements, notamment dans l’informatique », a précisé Stéphane Vignau avant d’ajouter : « Nous sommes très vigilants quant aux impayés. Nous avons mis en place un processus de relance téléphonique, puis d’envoi de courrier avant de recouvrer tous les dûs. »
Côté tarification, il a été voté une revalorisation de l’heure comptable et de l’heure expert d’un euro chacune, du bulletin de paie en version PDF d’un euro et de la version papier de 2,10 euros.
Depuis novembre, le Caerif a lancé quelques travaux de modernisation. À son arrivée, le nouveau directeur a effectué un audit auprès des membres du conseil d’administration et mis en place des statistiques d’activité avec le logiciel Isagri.
« Nous travaillons également à la mise en place de la télétransmission des déclarations de revenus professionnels et nous nous préparons au passage à la déclaration sociale nominative », a noté le directeur. Depuis quelques mois, le Caerif s’est aussi doté d’un nouveau site Internet avec un volet Extranet à destination des adhérents. « Vous pouvez y retrouver tous vos documents comptables à n’importe quel moment chez vous », a renchéri Christophe Hillairet.
L’après-midi s’est ensuite poursuivie par l’intervention du chef du service Entreprises et territoire de la chambre d’Agriculture, Ludovic de Miribel, sur les questions liées au droit du sol, à la transmission d’exploitation, à l’installation et aux successions — et leurs conséquences fiscales.
Puis, c’est Jean-Louis Chandelier de la FNSEA qui a pris la parole sur le thème des Gaec et des sociétés. Enfin, l’ancien directeur du Caerif, Philippe Perrier, a reçu l’insigne de Chevalier dans l’Ordre du Mérite agricole pour l’ensemble de sa carrière consacrée au monde agricole.