Interview d'Éric Maisons
« L’un des enjeux des reliquats azotés est d’éviter de surfertiliser »
Éric Maisons, agriculteur à Digny et membre du bureau de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir, répond à cinq questions portant sur la fertilisation azotée des grandes cultures comme le blé ou le colza, et revient sur l’importance d’effectuer ses reliquats azotés.
Éric Maisons, agriculteur à Digny et membre du bureau de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir, répond à cinq questions portant sur la fertilisation azotée des grandes cultures comme le blé ou le colza, et revient sur l’importance d’effectuer ses reliquats azotés.

Quel est selon vous le conseil à retenir concernant les reliquats azotés ?
Éric Maisons : Bien faire ses prélèvements sur trois niveaux car en cas de contrôle, la cohérence est vérifiée entre le type de sol déclaré, le nombre d’horizons prélevés sur la parcelle, et le rendement. Avec la directive Nitrates, le troisième horizon doit donc être respecté pour les reliquats d’azote. Outre cet aspect réglementaire, les reliquats en seront d’autant plus fiables : trois niveaux, ça peut faire la différence sur le potentiel de rendement ! C’est vrai que dans certaines terres l’opération peut être plus difficile. La chambre d’Agriculture a d’ailleurs réalisé une vidéo façon tuto pour donner des conseils de prélèvement. Et si malgré tout il est trop compliqué de prélever manuellement sur ces trois niveaux, il existe des solutions mécaniques.