« Les JA permettent de créer du lien entre nous »
À 25 ans, Quentin Le Guillous fait partie de ces jeunes qui ne se sont jamais demandés ce qu’ils feraient dans la vie : « La réponse a été évidente depuis tout petit. Je voulais être agriculteur, comme mon père et mon grand-père. »
Habitué aux travaux dans les champs depuis son plus jeune âge, il est logiquement passé par un BEP productions végétales suivi d’un bac pro CGEA. « J’ai fait mes armes en apprentissage et, depuis septembre 2014, je suis salarié d’un groupement d’employeurs dont l’exploitation de mon père fait partie. »
Quentin cultive notamment les deux cent cinquante hectares de l’exploitation familiale implantée à Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir), à une petite dizaine de kilomètres de Houdan (Yvelines).
Et depuis quelque temps, il met aussi son énergie et son dynamisme au service de Jeunes agriculteurs d’Ile-de-France. « J’aime mon métier mais, dans nos fermes, nous avons vite tendance à nous retrouver seuls. Les JA permettent de créer du lien entre nous, de nouer des contacts, d’échanger sur les problématiques agricoles... Lorsqu’on rencontre une difficulté, la force de ce réseau permet de toujours pouvoir compter sur quelqu’un. » Un argument de taille pour Quentin, qui compte bien s’installer dans les prochains mois.
En retour, le jeune homme espère apporter « des idées neuves ». « Au delà des réunions obligatoires et autres rendez-vous formels, je crois que les Jeunes agriculteurs doivent savoir se mobiliser autrement pour communiquer et se faire voir. J’ai deux projets en tête pour les prochains mois. Je compte organiser un agri-dating à la rentrée de septembre et, pour la fin de l’année, je projette un repas de fin d’année où tout JA pourrait faire venir des non-adhérents. Certains se laisseraient peut-être convaincre ! »
C’est grâce à sa fraîcheur et son envie de s’impliquer dans la vie du syndicat que Quentin Le Guillous est devenu, fin avril, invité permanent du conseil d’administration de Jeunes agriculteurs d’Ile-de-France. Il n’exclut pas, « un jour », d’accepter « davantage de responsabilités au sein du canton. Mais il me faudra une formation pour apprendre à parler en public car je ne sais pas faire ! », concède le jeune homme, pourtant plein d’entrain.