Horticulture
Les fruitiers bientôt sous Label rouge
À la prochaine Sainte-Catherine, les premiers arbres fruitiers label Rouge seront proposés dans des jardineries habilitées et points de vente professionnels. Un gage de qualité pour la prise de racines de vergers fructifères dotés de tous les atouts, facilitant un épanouissement harmonieux.
À la prochaine Sainte-Catherine, les premiers arbres fruitiers label Rouge seront proposés dans des jardineries habilitées et points de vente professionnels. Un gage de qualité pour la prise de racines de vergers fructifères dotés de tous les atouts, facilitant un épanouissement harmonieux.
Les arbres fruitiers ont franchi la troisième étape (sur neuf) du long cheminement aboutissant au Label rouge. Un verger fraîchement installé au Domaine régional de Chaumont-sur-Loire a été noté ce printemps par un jury technique, chargé d’évaluer la qualité supérieure des produits Label rouge. La petite parcelle a été plantée de scions candidats au label, mais aussi de sujets tout venants prélevés en pépinières et en jardinerie. Cette étape fait suite au dépôt d’un cahier des charges « fruitiers » par la section éponyme d’Excellence végétale, l’association de pilotage des labels et des certifications de la filière horticole.
Déposé fin 2019, le cahier des charges liste les caractéristiques de l’arbuste Label rouge et définit son mode de production. Qu’il s’agisse d’arbres à noyaux ou à pépins, les juvéniles labellisés présentent une répartition équilibrée des charpentières portant elles-même des brindilles vigoureuses et bien réparties. Le greffon offre une floraison généreuse mais son porte-greffe doit rester à sa place : celle de nourrir l’arbre par un enracinement conquérant sans pour autant exprimer de rejets. Fort du traitement statistique de la notation du jury technique, la section fruitiers vice-présidée par le tourangeau Arnaud Crosnier, va rédiger un plan de contrôle applicable aux pépinières candidates en vue d’obtenir la validation de l’Inao. Ensuite, tous les deux ans, Excellence végétale mobilisera un jury de consommateurs qui confirmera, ou pas, la qualité supérieure du Label rouge vendu dans des pépinières auditées tous les cinq ans. Le processus est ouvert à l’introduction de nouvelles variétés, une fois les fourches caudines d’un jury de sélection variétale passées. La certification des pépinières a débuté et les premiers fruitiers Label rouge (cerisiers, poiriers, abricotiers, pommiers) seront dans les linéaires à l’automne prochain. Le petit verger du Chaumont, malmené par des travaux sur le site, fera l’objet d’un suivi durant trois ans. « Une opération de lancement est programmée en novembre », indique Robert Crosnier, pépiniériste près d’Amboise et membre du jury technique. Un QR code et un tutoriel vidéo donneront la marche à suivre à des clients sensibilisés par l’émission vedette de M6 sur le jardin, « Mission : végétal ».
L’écosystème d’Excellence végétale
Soutenue par l’interprofession Val’Hor, Excellence végétale est un outil au service des professionnels. L’association agit au centre d’un écosystème comprenant des organismes d’Etat (ministères de l’agriculteur ; Inao), des organismes certificateurs (Certipaq, Ocacia), un institut technique (Astredhor) et d’autres partenaires (Société nationale d’horticulture ; Terra Botanica). Comprenant 14 sections, elle gère les Labels rouge (dahlias, rosiers, géraniums, gazon, sapins de Noël) et les certifications Plante bleue et Fleurs de France déjà obtenus mais aussi une IGP, celle des sapins de Noël du Morvan.
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