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Enseignement
Les établissements à l'heure de la pandémie Covid-19

Les établissements de l'enseignement agricole sont contraints de s'adapter au contexte sanitaire lié à la pandémie ­­Covid-­19, jusqu'à parfois être obligés de fermer leurs portes.

On ne sait pas quand on croise le virus, répètent en boucle les messages de prévention du gouvernement contre la Covid-19 diffusés dans les médias.

Or parfois, il se balade dans un établissement de l'enseignement agricole. En Eure-et-Loir, le LEAP de Nermont, de Châteaudun, en a fait l'amère expérience.

Multiplication des cas

Ainsi, au retour des vacances scolaires de Noël, mi-janvier, un cas y a été détecté, puis trois autres… En lien avec la Draaf et l'ARS, la direction de l'établissement prend la décision de fermer l'établissement le 20 janvier, et d'assurer la continuité des cours en distanciel. Bien lui en a pris car très vite les cas ce sont multipliés, tant chez les élèves que parmi les membres de l'équipe pédagogique. La réouverture de l'établissement a pu se faire après une quarantaine de deux semaines et que tout le monde a été en mesure de présenter un test PCR négatif.

« Heureusement, il n'y a eu aucun cas grave, précise le directeur de l'établissement Xavier Marin. Avant la reprise, nous avons revu l'ensemble du protocole sanitaire pour l'adapter aux consignes gouvernementales qui sont arrivées depuis. Nous avons multiplié le nombre de services au self, le soir et le matin, pour limiter le brassage et respecter les chambrées. Nous avons revu un certain nombre de détails sur la chaîne du self, les plateaux seront tout prêts, il n'y a plus de vrac. Et nous seront intransigeants sur le port du masque. Nous avons demandé aussi à ce que les précautions soient respectées au sein des familles ».

La Saussaye aussi

L'Eplefpa de Chartres-La Saussaye a lui aussi été contraint de fermer ses portes la semaine dernière : « Nous n'avons pas eu de multiplication de cas mais un cas positif et des cas contacts au niveau du personnel de la cantine, explique son directeur, Philippe Raynard. Et comme c'est un service stratégique, nous avons été contraints de fermer l'établissement. Aujourd'hui tout le monde a été testé négatif et nous pouvons rouvrir. Si ça n'avait pas été le cas, la Région nous aurait envoyé une équipe de substitution ».

Des mesures avaient été prises pour éviter la propagation du virus parmis les élèves. Ainsi, certaines classes fonctionnent en mode hybride avec une alternance de présentiel et de cours en visio : « Ce sont des cours en direct qui permettent qu'il y ait aussi de l'interaction », précise le directeur adjoint de l'établissement, Grégory Laborde.

Des règles de distanciation strictes sont également de mise au niveau de la restauration.

Une classe à Mignières

Le LEAP Franz-Stock de Mignières a été touché également, mais dans une moindre mesure puisqu'une seule classe a été confinée.

« Tous les cours sont assurés en présentiel mais la vie du lycée est plutôt ralentie, confie Céline Chauvet, en charge de sa communication. Les sorties sont très encadrées, tout doit être ajusté mais nous nous en sortons bien. Ce qui va être plus compliqué ce sont les stages pour les étudiants en service à la personne. C'est assez difficile de trouver des structures d'accueil, celles qui reçoivent habituellement sont aujourd'hui plus hésitantes ».

Un cas à la MFR

De son côté, la Maison familiale et rurale de Beaumont-les-Autels a été plus épargnée : « Le Perche est sain, sourit le directeur de l'école, Philippe Bois. Nous avons eu le cas d'un garçon qui a participé à une grosse fête un week-end. Mais il a tout de suite été isolé et sa famille est venu le chercher. Toute la classe a été testée mais il n'y a pas eu d'autres cas. Nous sommes très rigoureux sur les consignes, la corde se détend rapidement… Il ne faut pas lâcher. Heureusement, il y a toujours quelqu'un pour rappeler les règles ».
 

Photo : Le virus de la Covid-19 a circulé dans les établissements de ­l'enseignement agricole eurélien, comme au LEAP Franz-Stock où une classe a dû être ­confinée.

 

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