Le Syndicat prim’holstein prône le génotypage
Le Syndicat prim’holstein d’Eure-et-Loir a organisé sa « Journée » le 15 décembre à Chassant puis à Frazé, sur le thème du génotypage des animaux.
C’est au Gaec du Grenouillet à Chassant que les éleveurs ont rendez-vous le 15 décembre, pour la Journée organisée par le Syndicat prim’holstein d’Eure-et-Loir présidé par Pascal Caron.
Et ce n’est pas tout à fait par hasard si cette réunion se déroule chez Laurent et Bruno Prelle. En effet, les éleveurs ont mis en place le génotypage de leur troupeau, thème qui sert de fil rouge à cette réunion.
« Nous essayons de pousser cette pratique, ça se fait beaucoup ailleurs, mais nous avons du mal à le mettre en place dans le département », pointe Pascal Caron.
Ce thème est ainsi largement développé après l’assemblée générale statutaire du Syndicat qui s’est déroulée l’après-midi dans la salle des fêtes de Frazé. Mathieu Chambrial, de la société Origen plus, est intervenu sur les intérêts du génotypage, relayé par le témoignages de quelques éleveurs.
À titre d’exemple, le génotypage réalisé sur le cheptel de génisses du Gaec du Grenouillet a permis de déceler une perle, un animal bien au-dessus du lot. Pour le plus grand bénéfice de l’élevage.
Un élevage par ailleurs exemplaire. « Le Gaec du Grenouillet est leader en production du département. Il a un niveau de génétique élevé qu’il a constitué au sein du troupeau. Il est au-dessus de tout le monde, même sans robot », a ainsi souligné le président Pascal Caron.
De fait, les chiffres sont éloquents : Laurent et Bruno Prelle comptent six vaches classées dans les meilleures carrières du département, dont les deux premières : Sultane et Tatane. L’élevage se place en tête du bilan de la production laitière en Eure-et-Loir et garderait cette place même si on y intégrait les élevages robotisés...