Le sous-préfet de Rambouillet (Yvelines) en visite agricole
En sud Yvelines, le mois de juin a débuté par une visite agricole, celle du sous-préfet de Rambouillet, Abdel-Kadel Guerza. Lundi 1er juin, il s’est rendu dans l’exploitation du Jeune agriculteur, Christophe Robin à Sonchamp afin d’y découvrir les réalités du monde agricole.
Le sous-préfet a été reçu par le président de la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France, Christophe Hillairet, le vice-président de la chambre et de la FDSEA, Luc Janottin, ainsi qu’un membre du bureau de la chambre et des JA, Thomas Robin.
Après une présentation de la ferme et de ses activités (deux cents hectares de céréales et une production de volailles, ndlr), Christophe Robin, président des JA de Saint-Arnoult, a évoqué la nécessité de faire aboutir « au plus vite l’atelier de découpe prévu à Rambouillet », rapidement rejoint par les autres représentants du monde agricole présents : « Le montage financier de l’opération est prêt depuis des mois mais il y a un blocage au niveau des procédures », déplore Christophe Hillairet : « Il est urgent pour les éleveurs que ce projet aboutisse d’autant qu’il n’est porté que par des jeunes ! »
Cette rencontre avec le préfet a également été l’occasion d’évoquer la délicate question de l’aire de grand passage pour les gens du voyage. Les agriculteurs présents ont redit qu’ils n’accepteront pas « que des parcelles agricoles soient envahies » et que « le foncier agricole contribue déjà suffisamment au développement des infrastructures ».
Enfin, Luc Janottin a dressé un rapide bilan des contraintes environnementales du moment, captages prioritaires, définition des cours d’eau ainsi que la problématique des chardons. À chaque fois, le sous-préfet s’est montré très attentif aux griefs exposés par le monde agricole et a soutenu qu’il évoquerait les différents sujets avec les administrations concernées.
Le groupe s’est ensuite dirigé vers Saint-Martin-de-Bréthencourt à la ferme de Brandelles. La famille Genty y élève vaches limousines et moutons en plus de son activité céréalière. Le dossier de l’atelier de découpe a de nouveau été évoqué comme l’urgence majeure pour les éleveurs du territoire et, plus largement, les agriculteurs ont fait part de leur besoin d’avoir d’un appui plus solide sur l’élevage.
La rencontre s’est achevée par une intervention de Thomas Robin sur les difficultés rencontrées par les jeunes au moment de l’installation.