Le Pays dunois se dote d’un Scot
Le Pays dunois a présenté son projet de Scot le 29 octobre à Châteaudun. Ce document trace les orientations du territoire à l’horizon 2035.
« C’est un moment important », lance son président Philippe Vigier en présentant le 29 octobre à Châteaudun, le projet de Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Pays dunois 2035.
« Cet outil de planification va nous permettre de déterminer quel avenir donner à ce territoire dans toutes ses dimensions. Ce document dessine demain », pointe-t-il, ajoutant : « Ce sera aussi ce que les élus en feront. »
Rendu obligatoire par la loi Alur de mars 2014, le Scot d’un territoire cohérent et sans enclave, doit être compatible avec les plans locaux d’urbanisme (PLU ou PLUi) — qui remplacent les plans d’occupation des sols — les plans de déplacement urbains (PDU) ou les plans locaux de l’habitat (PLH).
Arrêté par la préfecture fin 2013, le périmètre du Scot du Pays dunois recouvre quatre communautés de communes : celle du Bonnevalais, celle des Plaines et vallées dunoises, celle des Trois rivières et celle du Dunois, soit cinquante-trois communes, 45 532 habitants sur 92 080 hectares.
Le territoire se donne environ deux ans pour présenter ce document.
Le calendrier prévoit la réalisation de la première étape à son élaboration, la constitution d’un diagnostic de l’état initial de l’environnement, d’ici à mars prochain — étude confiée à l’agence Siam Urba.
L’étape suivante, la constitution du Projet d’aménagement et de développement durable (PADD), le projet politique qui fixe les objectifs des politiques publiques, devrait être écrit en septembre.
Enfin, la rédaction du Document d’orientation et d’objectifs (DOO), qui fixe les règles et les traduit en actions concrètes, devrait aboutir début 2017.
Ces différentes phases devront être, pour Philippe Vigier, « un moment de concertation extraordinaire. Personne ne sera laissé de côté. D’ailleurs, c’est une démarche qu’il faut s’approprier. Tous ceux qui veulent se passionner pour ces sujets peuvent y aller. Le Scot est un bel outil, le seul moyen de structurer le territoire. Et je ne veux pas entendre : ils ont fait ça dans notre dos. »