Le labyrinthe de maïs, une activité 100 % nature
Situé à Saint-Barthélemy, le labyrinthe de maïs mis en place par Sandrine Deneufbourg accueille chaque année des groupes d’enfants et des familles pour une journée récréative.
Partez à la conquête de l’ouest. C’est la proposition faite par Sandrine Deneufbourg, qui accueille enfants et adultes à l’entrée d’un labyrinthe de maïs.
Implantés sur une parcelle d’environ cinq hectares à Grenet (commune de Saint-Barthélémy, en Seine-et-Marne), quatre parcours adaptés à différentes tranches d’âges et un parcours pour tous permettent de partir à la découverte de plusieurs sujets en résolvant des énigmes.
Chaque parcours est associé à un nom et à une image. A la fin, Sandrine Deneufbourg, ou une animatrice embauchée pour la saison, fait la correction des épreuves.
Un barème est même instauré pour ceux qui jouent en équipe et les enfants se voient remettre un diplôme.
Ce labyrinthe « 100 % naturel et 100 % ludique », comme elle le qualifie, attire des scolaires, de nombreux centres de loisirs –de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis principalement-, des familles, dont nombre de grands-parents accompagnés de leurs petits-enfants, et des touristes étrangers.
Elle traduit d’ailleurs en anglais l’ensemble des parcours, ce qu’ils apprécient. Chaque année, le thème du labyrinthe de maïs change. Ainsi, cette année il est axé sur les cows-boys et les indiens, une thématique intemporelle.
Elle alterne également la parcelle où se trouve le labymaïs afin de ne pas être en monoculture et faire comprendre aux visiteurs que le maïs est semé annuellement, certains le croyant pérenne.
Ouvert officiellement depuis début juillet, le maïs bénéficie d’une belle hauteur contrairement à certaines années. D’ailleurs, le choix de la variété se fait selon deux critères -la hauteur et la résistance au vent- dans le catalogue Maïsadour, partenaire qui fournit des panneaux pour l’exposition permanente. Le labyrinthe est semé avec un semoir six rangs, dont deux sont bouchés afin de créer dès le départ la majorité des allées.
L’accueil à la ferme, Sandrine Deneufbourg la pratique depuis 2006. A l’issue d’un congé parental de trois ans suite à la naissance de jumeaux et alors qu’elle avait déjà deux enfants, elle a cherché à développer sa propre activité sur l’exploitation de son époux. Son idée a mûri durant un an alors qu’elle suivait un cursus agricole dans le cadre d’un Congé individuel de formation (Cif).
« Ne disposant ni d’un bâtiment, ni d’animaux, un projet de ferme pédagogique manquait d’attrait. Et j’ai eu un coup de cœur pour le labyrinthe de maïs », explique Sandrine Deneufbouf.
Au fil du temps, le labyrinthe a évolué, les tentes pour le pique-nique ont été remplacées depuis quatre ans par un hangar en bois et, l’activité étant tributaire du temps, des jeux en bois sont disponibles.