Le groupe Scael organise un quatrième Agri campus éclectique
Plus de cent cinquante agriculteurs — un peu moins qu’attendu — ont participé le 4 juin au quatrième Agri campus organisé pour ses adhérents par le groupe coopératif Scael.
Forts du succès des précédentes éditions, les organisateurs ont concocté un menu tout aussi varié pour cette journée, avec deux bonnes doses d’agronomie le matin et l’après-midi, un peu de machinisme entre les deux, le tout agrémenté de moments de convivialité et d’échanges.
« Nous avons voulu faire évoluer les visites vers quelque chose de plus large, qui intègre le machinisme, les analyses de conductivité ou l’utilisation de drones, par exemple », a souligné Joël Lorgeoux, le responsable du pôle agronomique du groupe coopératif.
Selon lui, « l’évolution scientifique au service de l’agriculture passe par les capteurs. Et ils seront embarqués, sauront identifier de la biomasse, couplés à d’autres sources informations, ils pourront piloter les apports nécessaires d’engrais ou de phytosanitaires. »
Le matin, trois bus affrétés par la coopérative ont conduit les agriculteurs sur le site d’essais de Fruncé. Cinq ateliers y étaient préparés, consacrés principalement au colza avec une présentation des variétés filières, des essais agronomiques sur la protection, l’implantation, le désherbage, les cultures associées ou la fertilisation. Les variétés d’orges et leur protection ont fait l’objet d’un autre atelier, tandis qu’un focus sur l’utilisation d’un drone pour le pilotage du colza a retenu l’attention des agriculteurs.
Après le repas, propice aux échanges, suivi de la visite du village des fournisseurs et de quatre ateliers machinisme, la fin de l’après-midi s’est déroulée à Nogent-le-Phaye autour d’ateliers consacrés au blé tendre.
Ici aussi, le groupe coopératif a présenté ses variétés et une série d’essais agronomiques, dont certains consacrés aux produits de biocontrôle. Issus du vivant, ces produits visent à réduire l’Indice de fréquence des traitements des cultures avec la même efficacité au final : « Nous testons tout ce qui est disponible. Ce sont des pistes intéressantes et qui présentent moins de risques de glissement de résistance. Nous sommes prêts à aller plus loin, mais il y a encore peu de produits », a pointé Joël Lorgeoux.