Essonne
Le cressiculteur essonnien Mikaël Morizot chez Top chef le 5 mai
Le cressiculteur Mikaël Morizot a participé à l'émission Top chef. L'émission sera diffusée mercredi 5 mai à 23 h 15 sur M6. L'occasion de mettre en avant le cresson essonnien.
Le cressiculteur Mikaël Morizot a participé à l'émission Top chef. L'émission sera diffusée mercredi 5 mai à 23 h 15 sur M6. L'occasion de mettre en avant le cresson essonnien.
Le cresson, star de Top chef. La semaine prochaine, l'émission culinaire de M6 mettra en avant la production essonnienne et a choisi Mikaël Morizot pour l'incarner.
Mercredi 5 mai, il faudra patienter jusqu'en deuxième partie de soirée, soit 23 h 15, pour découvrir le cressiculteur de Vayres-sur-Essonne aux côtés du critique gastronomique François-Régis Gaudry dans l'émission Top chef « Les grands duels ».
Le producteur de 38 ans a en effet passé une journée sous les feux des projecteurs dans les studios de la chaîne à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Une formidable occasion de promouvoir le cresson, rendue possible grâce à un partenariat entre la Fédération des Parcs naturels régionaux et M6.
« Chaque année, la Fédération des PNR a la possibilité de proposer des producteurs parmi ceux qui sont labellisés Valeurs Parc, raconte le président du Parc naturel régional du Gâtinais français, Jean-Jacques Boussaingault. C'est le cas de Mikaël, nous avons donc proposé sa candidature et il a été retenu ».
Dans les studios, une cinquantaine de bottes de cresson arrivées tout droit de la cressonnière Sainte-Anne de Mikaël étaient de la partie.
« Il y a eu une interview qui m'a permis de me présenter, de présenter la cressonnière, la culture du cresson et les atouts du produit, raconte le producteur. Ensuite, les candidats ont cuisiné mon cresson de deux façons puis j'ai participé à la dégustation avec François-Régis Gaudry et donné mon avis ».
Si le cressiculteur n'a pas le droit de parler du contenu de l'émission avant sa diffusion, il révèle toutefois que les téléspectateurs découvriront une recette salée et une autre sucrée.
« Il y a eu un mariage classique et une autre recette très originale et inattendue », sourit le cressiculteur qui produit chaque année 45 000 bottes de cet « or vert » de l'Essonne.
Installé à Vayres-sur-Essonne depuis 2009, Mikaël Morizot achève cette année la conversion de sa cressonnière de 50 ares en agriculture biologique.
« J'ai engagé la conversion en 2018, raconte le producteur. J'ai essuyé quelques déboires mais aujourd'hui j'arrive au bout. Au semis de septembre, je serai en 100 % bio ».
Sa production, Mikaël Morizot l'écoule principalement à Rungis ainsi qu'auprès de chefs cuisiniers ou en direct à des particuliers sur son exploitation.
Avec le Parc du Gâtinais et les autres cressiculteurs du département, il travaille à la création d'une IGP avec une marque commune afin de défendre la production traditionnelle essonnienne.