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Le Conseil du cheval d’Ile-de-France s’est réuni à Paris

L’assemblée générale du Conseil du cheval d’Ile-de-France, le 27 janvier à Paris, a traité différents sujets d’actualité du monde équin sachant que la région capitale est la plus importante en nombre de cavaliers.

L’assemblée générale du Creif a été l’occasion de souligner l’importance des démarches des organisations équines pour qu’au niveau communautaire le cheval soit vraiment considéré  comme « un produit agricole » au regard des réglementations TVA dans les différents États. (Archives)
L’assemblée générale du Creif a été l’occasion de souligner l’importance des démarches des organisations équines pour qu’au niveau communautaire le cheval soit vraiment considéré comme « un produit agricole » au regard des réglementations TVA dans les différents États. (Archives)

C’est au siège du Comité régional d’équitation d’Ile-de-France (Creif), également siège du Conseil du cheval, à Paris  que s’est tenue le 27 janvier l’assemblée générale du Conseil du cheval d’Ile-de-France, sous la présidence de François Lucas. Chaque famille adhérente était représentée dont l’élevage avec Patrick Clérin, successeur de Catherine Palmer à la présidence de l’Association des éleveurs de chevaux de selle de l’Ile-de-France (Adecsif), et Jean-Michel Besancenot, secrétaire de l’Association cheval de trait (Actif).

Dans un premier temps, la représentante de l’Institut régional de développement du sport (IRDS), a insisté pour qu’un point d’étape soit fait concernant l’étude économique de la filière équine en Ile-de-France. Ainsi au niveau de l’élevage, 911 éleveurs sont recensés (lieux de stationnement) avec 1 472 juments saillies en 2013 et 639 naissances (48 % des naissances dans le secteur des courses, 41 % pour les chevaux de selle et seulement 1 % dans les races de trait pour 21 % à l’échelon national). Les enquêtes se poursuivent à l’aide de questionnaires envoyés  par le Conseil du cheval et le cabinet d’expertise Parcours.

Dans un second temps, divers sujets ont été abordés dont les Jeux olympiques de 2024 — la France y postule — et l’avenir du site du Haras national des Bréviaires (Yvelines). Le président Lucas a déjà entamé des démarches, très bien accueillies, pour qu’une partie du parc du château de Versailles soit retenue pour les sports équestres, ce site représentant un symbole très fort pour les étrangers.

Concernant les Bréviaires, siège francilien de l’Institut du cheval et de l’équitation (IFCE), le site est propriété du conseil général des Yvelines depuis 1978, qui y loge les Haras nationaux. Aujourd’hui, le conseil général souhaite modifier ses engagements et a lancé un appel d’offre à destination de futurs utilisateurs. Notons qu’aujourd’hui, à coté de l’IFCE, se trouvent la gendarmerie à cheval, une sellerie, les sièges de différentes associations (dont l’Actif) et surtout la coopérative Coop’Elia avec ses activités d’insémination-reproduction équine. Le Creif et le Conseil du cheval sont candidats pour répondre à cet appel d’offre.

Dès lors, la motion suivante a été approuvée à l’unanimité : «  L’assemblée générale du Conseil du cheval d’Ile-de-France manifeste son accord pour contribuer à l’installation de la Maison du cheval d’Ile-de-France dans le cadre du parc équestre régional dont le projet d’installation est porté par le Creif. » Ce site pourrait aussi accueillir un centre de collecte des déchets, notamment les fumiers des centres hippiques  locaux dans le cadre d’une unité de méthanisation. L’ensemble du projet serait soutenu par le conseil régional.

Jean-Michel Besancenot

Photo d’archives

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