Le cheval à Versailles pour les JO 2024
Si les JO 2024 se déroulaient en France, c’est le château de Versailles qui accueillerait les épreuves équestres.
Du dressage, du saut d’obstacles et même du cross en plein cœur du parc du château de Versailles.
L’idée peut paraître surréaliste mais c’est pourtant très sérieux. Si Paris venait à emporter l’organisation des Jeux olympiques de 2024, les épreuves équestres auraient lieu sur les terres du Roi Soleil.
Le président du Comité régional d’équitation de l’Ile-de-France (Creif), François Lucas, l’a annoncé fin octobre : « La candidature de Paris aux JO a désormais un atout majeur, celui de compter un site historique d’exception parmi les lieux où se dérouleront les compétitions : le château de Versailles. C’est le Creif qui à la charge du volet équestre des jeux et notre dossier est prêt, la direction du château a donné son feu vert. »
Le projet a en effet reçu le soutien de la directrice du château de Versailles, Catherine Pégard, du président du Sénat et sénateur des Yvelines, Gérard Larcher, ainsi que de la Fédération française d’équitation.
Le site serait aménagé à l’extrémité du Grand canal, dans la perspective du château de Versailles.
« Le terrain de neuf cents hectares sera consacré à l’événement avec la carrière, les gradins et les obstacles fixes pour le cross répartis dans le parc », note François Lucas : « Nous avons aussi prévu une structure équestre pour accueillir les chevaux. L’objectif est que cela soit pérenne pour être candidats aussi pour les Jeux équestres mondiaux de 2026. »
Le président du Creif a dévoilé les plans du futur stade et présenté le parcours de cross, l’épreuve la plus spectaculaire, élaborée avec le chef de piste pour les jeux de Rio, Pierre Michelet.
« Il y aura un gué aménagé directement dans le Grand canal et le public pourra profiter des grandes allées arborées. Elles permettront le déplacement des spectateurs et l’installation de voies de sécurité. Louis XIV avait bien pensé les choses », a lancé avec humour François Lucas.
La décision finale sera rendue à Lima, au Pérou, le 15 septembre 2017.