Diversification
L'apiculteur Alexandre Valgres dévoile les coulisses de son entreprise
Dans le cadre des Journées diversification organisées par la chambre d'Agriculture de région Île-de-France, Alexandre Valgres a proposé une visite de sa miellerie à Buchelay (Yvelines).
Dans le cadre des Journées diversification organisées par la chambre d'Agriculture de région Île-de-France, Alexandre Valgres a proposé une visite de sa miellerie à Buchelay (Yvelines).
C'est dans sa miellerie installée au cœur de la zone industrielle de Buchelay (Yvelines) que l'apiculteur Alexandre Valgres a reçu les participants à la Journée diversification organisée par la chambre d'Agriculture de région Île-de-France le 1er décembre dernier. « Nous sommes installés ici depuis 2016 car la problématique du foncier est très prégnante sur notre territoire et je n'ai pas pu trouver de foncier ailleurs pour accueillir mon activité », précise d'emblée l'apiculteur à la tête d'un millier de colonies installées à cheval entre le territoire des Yvelines et du Val-d'Oise, dans le secteur de Brueil-en-Vexin.
Dans son local, Alexandre Valgres dispose d'une salle de chauffe, d'une salle d'extraction et d'un espace de stockage et manipulation. « Nous produisons du miel évidemment, mais aussi de la gelée royale, du pollen et de la propolis brute. Nous élevons également des essaims et des reines », précise l'apiculteur qui va généralement chercher ses souches « aux Pays-Bas ou en Allemagne ».
Lors de cet après-midi de rencontre, l'apiculteur, également vice-président de la nouvelle Association pour le développement de l'apiculture (ADA) Île-de-France, s'est confié sur ses techniques, ses difficultés et ses réussites. Il a ainsi expliqué être passé des ruchettes en bois aux ruchettes en polystyrène pour faciliter les manipulations, avoir fait le choix de changer les reines tous les deux ans maximum, s'occuper assez peu des essaimages avec un taux qui n'excède pas 3 % par an, ou encore être un peu démuni face au varroa contre lequel peu de traitements sont efficaces. « Je m'apprête à tester un traitement à l'acide oxalique en janvier », a confié l'apiculteur qui est doté de seize balances connectées pour l'ensemble de son cheptel.
Si Alexandre Valgres écoule aujourd'hui 75 % de sa production chez des revendeurs, il ambitionne de s'implanter dans la grande distribution et ne perd pas de vue son intention de trouver du foncier disponible afin d'agrandir son exploitation. Son rêve : créer une miellerie doublée d'une brasserie et d'un atelier de confection de confiseries.
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