La Sicae de la vallée du Sausseron tire son bilan annuel
La Société d’intérêt collectif agricole d’électricité (Sicae) de la vallée du Sausseron (Val-d’Oise) a tenu son assemblée générale mi-juin.
C’est dans ses nouveaux locaux d’Ennery (Val-d’Oise) que la Société d’intérêt collectif agricole d’électricité (Sicae) de la vallée du Sausseron a tenu son assemblée générale le jeudi 16 juin. Ce temps de travail s’est déroulé sous la présidence de Guillaume Vanthuyne et en présence des treize maires des communes desservies par la Sicae.
Le directeur, Pierre Perrot, récemment nommé à ce poste, a présenté le rapport d’activité évoquant deux faits majeurs : « la fin des tarifs réglementés verts et jaunes pour les compteurs supérieurs à 36 kVA et les contrôles techniques en cours sur les ouvrages de la Sicae ».
Le directeur a également fait savoir que la Sicae a adhéré au Groupement d’intérêt public dans le cadre du déploiement des futurs compteurs communicants Linky et qu’une application gratuite sur smartphone a été développée pour permettre aux communes, entreprises ou riverains de signaler un éventuel problème sur le réseau, photo à l’appui.
« Notre site Internet sera aussi modernisé afin d’offrir un suivi de sa consommation et de payer les factures en ligne », a ajouté Pierre Perrot afin d’évoquer la mise en place, pour 2016, d’un système d’envoi d’information par SMS groupés - pour les jours Tempo/EJP par exemple.
Parmi les autres dossiers de l’année, les tarifs heures pleines-heures creuses seront uniformisés sur tout le territoire et pour tous les clients à partir du 2 novembre. « Les heures creuses seront de 22h15 à 6h15 du matin », précise Pierre Perrot.
Enfin, une expérimentation est en cours s’agissant de la rénovation des postes de distribution tagué.
À Frouville, suite à un acte de vandalisme, des fresques artistiques intégrant l’ouvrage au paysage ont en effet été réalisées et pour le moment, les tags ont cessé. Guillaume Vanthuyne a cependant précisé : « Nous avons 141 postes de distribution. Il n’est pas question de généraliser la mesure. Le conseil d’administration se prononcera prochainement sur la politique à adopter à ce sujet. »
Le vice-président de Coop de France et président de Cristal union, Olivier de Bohan, est intervenu sur le modèle coopératif et le contexte agricole.
« Le modèle coopératif permet d’assurer la pérennité des outils, de valoriser la production et il met l’humain au cœur du système », a t-il expliqué : « C’est d’autant plus précieux dans un contexte où l’agriculture doit faire face à de vrais défis. Le marché est volatile, les soutiens publics diminuent...
Il poursuit : « L’agriculture est prête à relever le défi mais il faut nous donner les moyens de diversifier nos revenus. Quelle autre profession accepterait de perdre entre 30 et 45 % de son revenu d’ici à 2019 ? Il faut compenser par des réductions de charges, des regroupements ou des diversifications notamment dans l’énergie. »
En France, trois agriculteurs sur quatre sont adhérents à une coopérative. Elles représentent un des premiers secteurs exportateurs du pays.