La saison des asperges commence doucement
Les asperges blanches ont pointé le bout de leur nez ce mois-ci. L’occasion de revenir sur le début de cette nouvelle saison qui démarre doucement avec des températures plutôt basses.
Les asperges blanches ont pointé le bout de leur nez ce mois-ci. L’occasion de revenir sur le début de cette nouvelle saison qui démarre doucement avec des températures plutôt basses.
Les asperges sont bel et bien de retour depuis ce mois d’avril. À la Ferme du Lieu neuf, à Romorantin-Lanthenay, la saison des asperges a commencé le 12 avril. « Pour l’instant nous ne sommes pas trop débordés, les asperges poussent lentement avec ces températures plutôt basses », explique l'exploitante Ginette Riollet. Avec trois hectares d’asperges et le tri réalisé à la main, les matinées sont bien chargées. « Nous récoltons les asperges tous les matins jusqu’à 13 heures », détaille l'exploitante. Les deux variétés majoritaires d’asperges blanches de la Ferme du Lieu neuf sont la Cumulus et la Grolim. « Les aspergeraies durent en moyenne six ans au même endroit, sachant que les deux premières années on ne peut pas cueillir. Il faut de la terre sableuse et saine », explique Nicolas Riollet, le gérant.
Des asperges bien fraîches
À peine la récolte effectuée, l’agricultrice s’affaire au tri des asperges tout juste sorties de terre. « Nous n’avons pas de trieuse, je le fais à la main pendant la récolte. Nous ne lavons pas les asperges, elles restent avec la terre et les clients apprécient car elles se conservent bien ainsi », affirme Ginette Riollet.
Pour la ferme qui possède 70 vaches en traite et qui transforme les produits directement sur l’exploitation, les asperges sont des produits d’appel pour attirer les clients. « Nous avons des asperges et des fraises. C’est important de se diversifier, cela permet de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier », admet l’exploitante agricole. Toute la récolte des asperges est vendue en vente directe. Il n’y a aucun stock. « Ce qui est cueilli le matin est vendu dans la journée. Nous ne vendons que très rarement des asperges de la veille. Les clients veulent des asperges fraîches, donc c’est très bien ainsi », précise Ginette Riollet. En termes de prix, ces derniers sont stables et les ventes se passent bien pour l’instant.
Difficulté pour la main-d’œuvre
Pour les asperges, ce qui pose problème est la difficulté à trouver de la main-d’œuvre pour la récolte chaque année. Même si cette saison la Ferme du Lieu neuf a réussi à trouver des saisonniers pour toute la période de récolte, cela n’a pas été évident. « Nous avons passé des nuits agitées. Nous nous demandions comment nous allions faire si nous ne trouvions pas la main-d’œuvre. Heureusement, nous avons finalement trouvé des personnes motivées qui ont appris vite », explique l’agricultrice.
La cueillette se fait à l’aide d’une machine qui soulève le plastique et porte les caisses d’asperges. Le travail est ainsi moins difficile pour les cueilleurs. Même si actuellement la cueillette se passe correctement au sein des aspergeraies de la Ferme du Lieu neuf, Ginette Riollet espère que la main-d’œuvre ne fera pas défaut les prochaines années afin de conserver cette culture.
Ce qui est certain, c’est qu’avec les températures plus élevées de mai, les consommateurs seront ravis de pouvoir déguster de belles asperges blanches bien fraîches.