La plate-forme « Sur le champ ! » bientôt lancée
Le projet de création d’une plate-forme logistique pour les produits locaux avance grand train. Elle sera portée principalement par la chambre d’Agriculture en partenariat avec le groupe coopératif Scael.
La présentation des statuts de la future plate-forme logistique pour le soutien de la distribution des produits locaux a été effectuée devant les membres de la chambre d’Agriculture, réunis en session fin mai. « Son nom Sur le champ ! a été adopté d’un commun accord », a expliqué son directeur, Didier Agez.
Son objectif est d’offrir un service global aux agriculteurs : stockage, préparation des commandes, transport et facturation pour le compte des agriculteurs.
Elle sera portée par la chambre d’Agriculture en partenariat avec le groupe coopératif Scael.
La clientèle de cette plate-forme sera les restaurateurs, la restauration collective, les commerces (magasins de produits locaux, épiceries fines, GammVert, moyennes et grandes surfaces), les entreprises et, dans un second temps, les particuliers.
Le montant de la prestation est de 15 % de la valeur des produits, facturé aux producteurs : « Un prix que l’on juge raisonnable et qui permettrait d’atteindre rapidement l’équilibre de la plate-forme », a précisé Didier Agez.
Plusieurs formes sociétaires ont été étudiées et c’est la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui a été retenue. Une forme qui lui permet d’associer toute personne physique ou morale, d’être ouverte aux non adhérents et de percevoir des subventions.
Elle sera constituée de cinq collèges : la chambre d’Agriculture, le groupe coopératif Scael, les producteurs, les collectivités et les bénéficiaires.
Son objet est, entre autres, de promouvoir et valoriser les productions agricoles locales, de favoriser le développement des entreprises agricoles du territoire, d’encourager le développement d’une économie rurale fondée sur le développement des circuits courts et d’œuvrer à la recherche de solutions pour assurer une juste rémunération des producteurs.
La direction de la structure sera assurée par les cinq collèges. Un comité de surveillance composé de sept membres élus sera constitué, ainsi qu’un comité de direction de quatre membres. Le capital social initial est financé par la chambre d’Agriculture et la Scael à hauteur de 40 000 euros chacun.
L’objectif est d’atteindre rapidement un chiffre d’affaires de l’ordre d’1,5 à 2 millions d’euros.
Pour l’heure, la demande d’agrément a été déposée à la préfecture d’Eure-et-Loir, des demandes de subvention (région, département) seront déposées en août. La plate-forme devrait être créée officiellement dès septembre.