Retraite
La pension de réversion
Au décès de son conjoint ou de son ex-conjoint, le survivant peut percevoir une partie de la retraite du défunt. Les conditions d’attribution de cette rente et son montant sont fonction de la caisse de retraite à laquelle il était affilié pendant sa vie active.
Au décès de son conjoint ou de son ex-conjoint, le survivant peut percevoir une partie de la retraite du défunt. Les conditions d’attribution de cette rente et son montant sont fonction de la caisse de retraite à laquelle il était affilié pendant sa vie active.
La pension de réversion correspond à une fraction de la retraite personnelle de l’époux décédé, ou à celle qu’il aurait pu prétendre à l’âge de la retraite. Il existe treize dispositifs de réversion différents. Chacun dispose de ses propres règles mais une est commune à tous : les pensions de réversion sont accordées uniquement aux conjoints ou ex-conjoints. Il faut donc impérativement avoir été marié avec le défunt pour y avoir droit. Les partenaires de Pacs et les concubins ne sont pas concernés.
Pour percevoir une retraite de réversion, il faut être âgé d’au moins 55 ans (51 ans si le décès est survenu avant 2009). Ses ressources ne doivent pas dépasser 21 798,40 euros par an pension de réversion comprise ou 34 877,44 euros s’il vit en couple. La pension de réversion est égale à 54 % de la retraite de base du défunt. Le montant sera majoré de 10 % si le bénéficiaire a eu ou élevé trois enfants.
Le montant de la pension de réversion varie entre 294,23 euros par mois et 925,56 euros par mois au maximum. Elle est versée chaque mois de la même manière que la pension de retraite.
Attention, l’attribution de la pension de réversion n’est pas automatique, il faut la demander. Selon les cas, l’étude du dossier peut prendre plusieurs mois. Le processus le plus simple est de réaliser la démarche en ligne sur www.info-retraite.fr.
Lorsque plusieurs mariages consécutifs ont eu lieu
Si le défunt a été marié plusieurs fois, le conjoint survivant et les ex-époux se partagent les droits au prorata de la durée respective de chaque mariage. Au décès de l’un des bénéficiaires, sa part s’ajoutera à celles des autres, s’ils en font la demande. Le bénéficiaire peut se remarier. Sa pension reste maintenue si son nouveau ménage respecte les conditions de ressources.