Circuit court
La marque Terres d'Eure-et-Loir poursuit sur sa dynamique
La ferme des frères Blanchet à Coltainville a servi de cadre, le 16 mai, à l'assemblée générale de l'association Terres d'Eure-et-Loir.
La ferme des frères Blanchet à Coltainville a servi de cadre, le 16 mai, à l'assemblée générale de l'association Terres d'Eure-et-Loir.
L'association de la marque Terres d'Eure-et-Loir a franchi en 2021 la barre symbolique de la centaine de producteurs fermiers inscrits dans ses rangs. Sept d'entre eux l'ont en effet rejointe au cours de l'exercice passé, comme l'a souligné Matthieu Bonnet, qui présidait le 16 mai son assemblée générale annuelle. Celle-ci s'est déroulée à Coltainville, au sein de l'exploitation des frères Blanchet.
Rayonnement international
Le président s'est réjoui également des médailles glanées cette année par les producteurs euréliens au Salon de l'agriculture ou dans des concours prestigieux « qui font rayonner la marque jusqu'à l'international ». Au-delà de ces signes extérieurs de richesse, Terres d'Eure-et-Loir a toujours fait preuve de dynamisme depuis sa création : « Elle n'arrête pas de se développer, a relevé le président de la Chambre, Éric Thirouin. Nous avons encore homologué huit nouveaux adhérents ».
Un tableau tempéré cependant par la situation actuelle : « Nous sommes un peu inquiets de la tendance inflationniste, une morosité qui fait que nos clients se détournent du bio et du local. Il faut expliquer que ce n'est pas plus cher, que ça n'a pas augmenté autant que le reste et que c'est mieux ». Éric Thirouin a évoqué ensuite le fait que la marque n'arrive pas à fédérer les restaurateurs : « Notre charte les inquiète. Il faut travailler là-dessus. Ils achètent local mais ne mettent pas en valeur nos producteurs ».
La trésorière de l'association, Séverine Pichard, a présenté ensuite son rapport financier, soulignant que la Région n'avait pas renouvelé sa subvention. Les comptes sont conformes aux prévisions. Quant au budget 2022, il devrait faire la part belle à la communication. La conseillère de la Chambre, Marie Éon, a décliné ensuite son rapport d'activité, aidée par Samuel de Smet qui a relevé les actions menées : les marchés Je Croqu'Eurélien, les marchés fermiers au fil de l'année, les salons, les animations commerciales. Au final, la marque aura été représentée plus de mille fois au fil de l'exercice.
Matthieu Bonnet a évoqué enfin les projets de l'association. Il s'agira d'améliorer le site Internet de la marque pour favoriser la communication entre adhérents, développer les paniers de produits, constituer un catalogue de produits à destination des restaurateurs, essayer de moderniser le logo et surtout, organiser au printemps prochain une grande fête pour célébrer ses 20 ans…