La FNPL clôture son bal des tournées régionales avec les éleveurs de la Région Centre Val de Loire
La Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) est venue rencontrer les éleveurs de la Région le 7 mars dernier à Orléans.
La Tournée régionale de la FNPL s’est tenue mardi 7 mars à Orléans en présence des Régions Centre Val de Loire et Ile de France. C’est André Bonnard, secrétaire général de la FNPL, qui s’est chargé de venir porter la parole de l’institution nationale auprès de plus de vingt-cinq éleveurs venus de toute la région pour débattre sur les sujets d’actualités et les stratégies de la filière. « Pour faire monter les dossiers au niveau national on a besoin du terrain » ! Lance-t-il pour ouvrir la journée. Se mettre en ordre de bataille pour donner des outils d’animations aux sections départementales : voilà l’objectif clairement affiché par la FNPL.
Quoi de mieux pour ouvrir les échanges que de commencer le tour d’horizons de l’actualité avec le bilan des négociations commerciales. Rappelons que la FNPL a porté dans la loi Sapin 2 le fait que soit inscrit explicitement dans les conditions générales de vente, le prix payé aux producteurs. Mais visiblement tous ne l’entendent pas d’une même oreille…
Rien d’étonnant d’apprendre que des actions de blocage des GMS de l’enseigne Casino démarrent sur le terrain pour demander des explicitations afin de savoir comment se sont passées les négociations. C’est sans oublier l’obligation légale de plafonner à 30 % les promotions basées sur le prix de vente final, qu’aucune GMS ne respecte… Affront qu’à dénoncer fortement notre réseau dont récemment la FDSEA 45 en alertant les directeurs des GMS départementales sur leurs obligations.
Pour la FNPL, l’objectif est clair : les responsabilités étant partagées, il faut exiger de la transparence sur la valeur payée aux producteurs. Comment faire en sorte que Lactalis soit attaqué, se soucient de nombreux éleveurs ? Un lourd débat soulevé par tous face à l’indifférence assumée du leader mondial dont la volonté affichée est de détruire les organisations de producteurs en valorisant ceux qui n’y sont pas. Pour André Bonnard, il est donc nécessaire d’avoir un syndicalisme qui n’hésite pas à revendiquer...
.... La suite de l'article dans votre édition papier du 17 mars 2017