La faune sauvage fait des ravages
Chaque année, en Loir-et-Cher, le gibier fait de nombreux dégâts dans les champs et l’indemnisation ne suffit pas toujours à compenser les pertes.
« Dans mes champs, c’est un vrai libre-service pour les cerfs et les sangliers ! », déplore un agriculteur du Loir-et-Cher.
En parcourant ses parcelles entourées de bois, les dégâts sont flagrants : maïs couchés, épis grignotés, mais également des fouilles dans un champ de blé semé il y a à peine une semaine.
Depuis le début d’année 2016, l’agriculteur a constaté 5,60 hectares de dégâts sur 40 hectares de maïs, mais il estime qu’il pourrait atteindre au moins 9 hectares de dégâts, soit environ 12 000 euros de perte.
« Même si les dégâts sont indemnisés, cela ne rembourse pas la totalité », souligne-t-il.
L’an dernier, il avait eu 4,70 hectares de dégâts sur 50 hectares de maïs. « Les dégâts augmentent d’année en année », regrette-t-il.
En plus des cervidés et sangliers, les corbeaux sont de plus en plus nombreux en plaine et l’on constate des dégâts sur les épis de maïs mais surtout sur les semis.
L’agriculteur aimerait « plus de régulation de la population et un engagement de la fédération des chasseurs pour l’installation de clôtures le long des bois pour éviter que les bêtes viennent en plaine ».