La dynamique agricole distinguée à Chartres
La onzième cérémonie de remise du prix départemental de la dynamique agricole, initié par la Banque populaire Val-de-France, s’est déroulée le 1er décembre à Chartres.
Trois exploitations euréliennes ont été distinguées lors de la onzième cérémonie de remise du prix départemental de la dynamique agricole qui s’est déroulée le 1er décembre, sous le dôme de la chambre de Commerce et d’Industrie à Chartres.
C’est la Banque populaire Val-de-France qui est à l’origine de ce prix qui récompense chaque année le talent des agriculteurs les plus innovants.
À ce titre, le jury a choisi de mettre en avant le travail de Victor Pichot en lui attribuant son grand prix et le premier prix de la catégorie initiative durable. C’est en particulier son engagement dans l’agroforesterie qui a séduit le jury.
Installé au Rouvray-Saint-Denis — commune dont il est le premier magistrat — sur une cinquantaine d’hectares, il a consacré une de ses parcelles à cette pratique innovante en Beauce en y plantant des rangs de noyers espacés de vingt-cinq mètres. Il espère une première récolte de noix d’ici à cinq ans.
Le deuxième prix de cette catégorie a été attribué à Samuel de Smet pour sa production de safran. C’est sur l’exploitation familiale de Broué que le jeune homme a installé il y a trois ans sa safranière.
Là, sur moins d’un hectare, poussent environ deux cent cinquante mille crocus sativus. Une culture qui demande un travail colossal, surtout au moment de séparer les trois pistils de chaque fleur. C’est ce qui explique le prix du gramme de safran, ou or rouge, qui se négocie autour de trente euros.
Avant cela, la Banque populaire Val-de-France a attribué le premier prix de la catégorie « valorisation, innovation et savoir faire technique » à Vincent Dourdan. Exploitant à Villampuy, où il cultive une quinzaine d’hectares de pommes de terre, il a été distingué pour la mise en place d’un service de stockage et d’expédition du précieux tubercule.
Un partie de son bâtiment de stockage de 10 000 m2 est donc réservée à des agriculteurs du secteur : « Ainsi, ils commercialisent eux-mêmes leur récolte. Ils sont davantage dans le vrai du marché et restent maîtres de leur production de A à Z », a-t-il expliqué.