La chute des cours du sucre compromet ou réduit le paiement de compléments de prix aux betteraviers
La chute actuelle très forte des cours du sucre tend à remettre en cause le paiement des habituels compléments de prix payés aux betteraviers.
Tereos a informé les coopérateurs par un courrier daté du 30 septembre ne pas verser de compléments de prix à cette date comme c’est habituellement le cas et de limiter la valorisation des abandons de pulpes (pour la récolte 2013). Le groupe met en cause la dégradation des prix du sucre en Europe depuis le printemps, et particulièrement cet été, indiquant que cette situation, prévue pour «l’horizon 2017, est précoce et brutale». Il envisage «des prix moyens de vente pour la campagne, inférieurs à la pire situation, vécue en 2008». Il cite également la dégradation du cours européen de l’éthanol et les cours mondiaux du sucre, au plus bas. Cristal Union a pour sa part versé une avance en juin, inférieure de moitié à celle de l’an passé et proposera le vote d’une ristourne en assemblée générale. Il est toutefois trop tôt pour comparer la rémunération des planteurs de différents groupes. Par ailleurs, dans bon nombre de cas, les surfaces plantées envisagées pour la prochaine campagne devraient être en baisse.