Karine Machado, créatrice de sacs
Portrait Passionnée par les matières naturelles, Karine Machado crée et réalise sacs et sacoches tendances pour être au top de l’élégance.
« Faire de la couture était sur ma liste de vie », note d’emblée Karine Machado. Il y a dix-huit mois, elle se lance et prend des cours.
Dans la foulée, elle réalise ses premières créations. Ses amies adorent. Et les photos qu’elle poste sur Facebook lui apportent ses premières commandes.
« J’aime particulièrement le travail du lin et du chanvre, bref, les matières naturelles », explique-t-elle alors qu’elle achète du lin ayant vingt ans d’âge chez un brocanteur. Elle crée, imagine choisi ses tissus avec un leitmotiv : « l’élégance dans la simplicité des choses ».
La création d’un sac nécessite 2 h 30 à 3 heures de travail en fonction de la matière utilisée.
Installée à Chailly-en-Bière, Karine Machado vend ses créations à domicile chez des amis et a pris une habitude : elle demande à ses clientes de poster sur sa page Facebook « Les trésors de Karine » le sac dans le contexte où elles l’utilisent. « Cette mise en situation donne vie à l’objet et c’est chouette de voir ce que sa création est devenue à travers la personne qui l’achète », note ce petit bout de femme toute menue qui déborde d’idée et d’énergie – elle a été jusqu’à participer au Rallye des gazelles.
Alors que la période estivale approche, elle met l’accent sur les sacs de plage, les cabas et des pochettes, notamment pour le soir.
Cet hiver, sa collection était orientée vers les sacs en velours. « J’essaie de varier mes créations et de suivre la tendance ». Du sac à main ou de plage à la pochette pour le maquillage ou sortir le soir, les styles sont multiples, « une femme élégante devant avoir des chaussures et un sac adaptés à sa tenue ».
Si pour l’instant, Karine Machado se limite au développement de son activité bagagerie, elle envisage à l’avenir de s’orienter aussi vers la décoration intérieure.
Travaillant à temps partiel, cela lui permet de déployer sa passion, elle qui a toujours aimé ce qui est artisitique. Plus jeune, elle s’est essayée à la mosaïque et à la peinture et un jour elle rêve d’apprendre le piano et d’écrire.
À 48 ans, cette mère de deux grands enfants est pleinement épanouie dans cette activité et regrette « de ne pas en avoir fait son métier. Je me sens moi quand je vais chercher mes tissus, crée ou reçoit des compliments sur mes créations ».
Quand son activité aura pris son essor, elle envisage de créer sa boutique en ligne.
L. Goudet-Dupuis