Jean-Pierre Leveillard travaille à trouver des solutions pérennes
Jean-Pierre Leveillard, président de la chambre régionale d’Agriculture, a présenté ses vœux le 15 janvier à Orléans (Loiret).
Jean-Pierre Leveillard, président de la chambre régionale d’Agriculture, a présenté ses vœux le 15 janvier à Orléans (Loiret).
Dans son discours, il est notamment revenu sur la loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (loi Notre) : « 2016 est une année de transition pour la loi Notre donc nous devons en profiter pour trouver des solutions pérennes. »
Certaines interrogations et inquiétudes se font sentir dans les départements concernant la gestion de cette période transitoire.
Auparavant, chaque département avait sa propre politique d’intervention sur son agriculture (soutien au Groupement de défense sanitaire, au numérique, à l’installation…) mais avec la loi, la compétence de l’économie est donnée au régional dès 2017. « Dans un premier temps, les départements ne devaient pas intervenir pendant la période transitoire mais par la suite, on leur a donné la possibilité de le faire. Ils sont donc en pleine réflexion. »
La plupart des départements du Centre Val-de-Loire sont dans l’incertitude (avec des budgets renvoyés en mars), sauf dans l’Indre où la décision a été prise de ne pas intervenir.
À la chambre régionale d’Agriculture, un travail en interne est déjà entamé afin « d’être le plus efficace possible ». Une rencontre avec le conseil régional devrait avoir lieu pour « construire l’avenir ».
Avant la diffusion d’une vidéo sur les actions de la chambre en 2015, Jean-Pierre Leveillard a eu « une pensée pour tous les agriculteurs de la région ».
Jean-Pierre Leveillard a par ailleurs abordé la crise agricole : « Je crois que nous n’avons jamais connu cela de par l’ampleur du phénomène et le nombre de productions concernées. L’agriculture est touchée par un marasme profond avec des cours qui ne décollent pas depuis septembre. »
Et d’ajouter : « L’ensemble des mesures prises par le gouvernement sont loin d’être à la hauteur des difficultés. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’on n’en voit pas vraiment la porte de sortie. La reprise économique tarde. »