« Grâce au Sraif, je peux profiter de ma famille au maximum »
À la tête d’une écurie de propriétaires, Émilie Defranoux a fait appel au Service de remplacement en agriculture d’Ile-de-France pour son congé maternité.
À la ferme de la Petite Hogue à Auffargis (Yvelines), Émilie Defranoux a le sourire. Installée dans son activité d’écurie de propriétaires avec son compagnon depuis cinq ans, la jeune femme vit sereinement son premier congé maternité.
Elle a donné naissance, il y a deux mois, à un petit Nino, « né avec quinze jours d’avance... le 29 février ! », sourit-elle.
Avant d’accoucher, Émilie a fait appel au Service de remplacement en agriculture d’Ile-de-France (Sraif) pour se faire remplacer aux écuries.
« Je n’avais jamais entendu parler du Sraif avant d’être enceinte », confie la cavalière spécialisée en éthologie : « C’est au cours d’un rendez-vous à la MSA, pendant ma grossesse, qu’on m’en a parlé. J’ai de suite été intéressée car nous avons à notre charge une vingtaine de chevaux que l’on doit sortir tous les jours et je savais que mon compagnon ne pourrait pas tout assurer seul. »
Après un bref entretien avec le Sraif, Émilie Defranoux a reçu quatre candidatures.
« C’est le Service de remplacement qui s’est occupé de passer l’annonce et de rassembler les CV », raconte la jeune maman : « Finalement, compte tenu du profil bien particulier que nous recherchions dû à notre spécialité en éthologie, nous avons trouvé nous-mêmes la personne adéquate. »
Émilie a en effet choisi une élève en formation déjà connu aux écuries, Éva. « C’est le Sraif qui s’est occupé de toutes les formalités administratives pour son embauche et très franchement, compte tenu de la situation, c’est appréciable car je peux profiter de ma famille au maximum. »
Autre avantage non négligeable, Émilie Defranoux bénéficie de l’aide financière de la MSA pour l’embauche d’Éva. « Le salaire de ma remplaçante ne me coûte que 10 % de son salaire réel. Le reste est pris en charge par la MSA grâce à ce partenariat avec le Sraif. C’est inespéré. Si j’avais dû embaucher quelqu’un en CDD par mes propres moyens, cela aurait été particulièrement impactant pour notre entreprise... »
Émilie devrait reprendre le travail à partir du 15 juin. Éva, elle, pourrait bien se voir proposer un poste si les deux parties s’entendent.