Glyphosate : la campagne des opposants basée sur la cupidité et le mensonge
La FDSEA 45 vous livre une preuve supplémentaire comme quoi, l’intense campagne de lobbying orchestrée par les opposants au glyphosate, ne repose que sur un vaste mensonge !
La FDSEA 45 le martèle depuis plusieurs mois, le devenir du glyphosate doit reposer sur la connaissance scientifique et ne doit pas être guidé par des démarches dogmatiques !
Preuve en est, tour à tour, depuis deux ans, les agences d’expertises scientifiques et indépendantes, comme l’Agence Allemande de sécurité alimentaire (BFR), l’EFSA, l’ANSES, ont rendu des avis favorables à la réhomologation du glyphosate en décrétant l’absence de risque de développement de cancer.
Pourtant les détracteurs du glyphosate ne cessent de clamer haut et fort que le glyphosate nuit à la santé en s’appuyant entre autres hérésies, sur le rendu du CIRC (Centre International de Recherche contre le cancer) qui en 2015 a classé le glyphosate comme «cancérigène probable » via une évaluation qui vise à catégoriser la dangerosité du glyphosate, et qui ne porte pas sur le risque!
En s’appuyant sur l’analyse éclairée du site «riskmonger» dont l’auteur reprend les déclarations figurant dans la déposition faite par Christopher Portier - le conseiller spécial externe du groupe de travail du CIRC - la FDSEA 45 a souhaité mettre en lumière, une tromperie de grande ampleur basée sur la cupidité et la manipulation !
C’est donc ce fameux Christopher Portier, qui a produit la fameuse décision de classer le glyphosate en «probablement cancérogène » et qui a récemment déclaré que les agences scientifiques ayant donné un avis favorable au renouvellement du glyphosate, seraient en réalité manipulées par les « activistes anti-glyphosate ».
Baliverne !
En effet, comme l’explique parfaitement le site riskmonger, Christophe Portier aurait en réalité signé un contrat juteux (d’au moins 160 000 $US) en tant que consultant en litiges pour deux cabinets d’avocats se préparant à poursuivre Monsanto au nom de victimes d’un cancer dont la cause a été attribuée au glyphosate, alors qu’il prétend qu’il n’aurait pas perçu un seul centime sur le travail qu’il a mené sur le glyphosate. Il a également été révélé que Christophe Portier est affilié à l’Environmental Defense Fund, une ONG américaine qui mène des campagnes anti-pesticides depuis les années 1960.
Pourtant, lors de son audition (dans le cadre des litiges en matière de responsabilité, des instances introduites contre le Roundup de Monsanto), il apparait que le rôle de Portier dans le mouvement pour l’interdiction du glyphosate a été crucial. Selon le site « Il a promis dans un courriel adressé au CIRC qu’il protégerait sa réputation et la conclusion de la monographie, et qu’il s’occuperait des rejets des conclusions du CIRC prononcés par le BfR et l’EFSA. ». Ainsi dans son article « La cupidité, les mensonges, et le glyphosate : les « Portier Papers », l’auteur explique que « Portier a admis dans la déposition qu’avant les réunions du CIRC sur le glyphosate, dans lesquelles il était le seul conseiller expert externe, il n’avait jamais travaillé sur le glyphosate et n’avait aucune expérience au sujet de cette substance. ».
Apparemment guidé par la soif d’argent et incapable de reconnaitre le moindre versement d’argent, ce soit disant «expert» aurait même facturé au cabinet d’avocats, 19 heures de travail à 450 $US/heure pour lire une note de deux pages. En parallèle il lui était interdit de divulguer ses sources de financement tel un vrai comptable mafieux !
« Par cupidité, Christopher Portier a donc mené une attaque de deux ans contre l’EFSA et le BfR pour miner leur crédibilité scientifique sur le glyphosate, visité les capitales européennes, interféré dans les activités des agences de régulation et vécu une vie de tromperie totale. Extraordinaire ! ».
Ce serait donc un comble que le gouvernement français se base sur ce mensonge de grande ampleur en s’opposant le 25 octobre au renouvellement du glyphosate !