Gisèle Meunier-Picquet, écrivaine
Romans, nouvelles, jeunesse, policier… Gisèle Meunier-Picquet écrit et partage sa passion pour la lecture et l’écriture.
Les plaisirs de la lecture et de l’écriture, Geneviève Meunier-Picquet les connaît depuis longtemps. « Il y a un quart de siècle, j’ai écrit sur des événements intimes. Jamais je ne pensais être publiée un jour », explique l’écrivaine qui s’intéresse aussi à l’astrologie.
Des ateliers d’écrire l’ont boostée et incitée à transformer ses écrits en œuvre littéraire. « Je compare l’écriture à un art comme la peinture ou la musique : on crée une base, puis on travaille sur l’originalité ».
En 2004, elle se lance et autoédite « Baobab », un récit de voyage romancé qui a pour décor la Mauritanie et le Sénégal.
Cet ouvrage s’inspire d’un séjour mouvementé dans ces deux pays. « Lorsque j’ai eu mes premiers exemplaires en main, j’avais l’impression d’avoir un bébé dans les bras ».
Ce moment empreint d’émotion, Gisèle Meunier-Picquet le revit à la parution de chaque livre.
Au début des année 2000, elle découvre la généalogie. Ses recherches sur son grand-père orphelin la conduisent dans l’Yonne. De la somme de documents accumulés au cours de ses recherches, elle rédige « Eugène, Petit Bourguignon » qui rencontre, dès sa parution, un certain succès.
Dix ans plus tard, il sera réédité.
D’une voix douce, l’ancienne directrice d’école note : « j’ai trouvé encourageant de voir que les lecteurs accrochaient. J’ai donc continué dans ma foulée tout en diversifiant les thèmes et les façons de les traiter. Je bouillonne d’idées, à moi de les saisir et de les construire ».
Elle nourrit ses écrits de ses rencontres avec d’autres peuples, cultures, voyages comme au Sénégal à la rencontre des familles d’enfants qu’elle parraine.
Recueil de nouvelles sur des animaux, policier qui se déroule dans le milieu de la haute-couture aux USA (un pays qu’elle connaît bien, sa fille y habitant), romans sont autant d’ouvrages écris par Gisèle Meunier-Picquet qui « aime emmener le lecteur ailleurs que dans le quotidien ».
Son prochain roman conduira le lecteur de Venise à l’Ile d’Elbe.
Après 37 ans d’enseignement, essentiellement dans le Val-de-Marne, elle est revenue s’installer « sur son territoire » à Ozoir-la-Ferrière, la commune de son enfance où elle a créé l’Alec (association Lire, écrire, conter) qui lui permet de partager sa passion pour les mots.