Établissements Payen : se restructurer pour mieux rebondir
Véhicules équipés pour le diagnostic, libre-service itinérant, partenariat: de nouveaux services sont mis à la disposition des clients.
Une page se tourne aux établissements Payen avec la fermeture, à compter du 1er octobre, de la base de La Ferté-Gaucher. C’est l’occasion pour le concessionnaire de revoir sa façon de travailler et d’accroître sa présence sur le terrain.
Comme l’explique le directeur des ventes, Olivier Deneufbourg, « les établissements Payen ont pris une décision de gestion en fermant une base en lien avec la conjoncture compliquée pour nous comme pour nos clients, les exploitants agricoles. Les investissements se font rares dans le matériel neuf et cette tendance risque de durer plusieurs années. Avec une baisse de chiffre d’affaires de 50 %, nous étions obligés de reconsidérer nos implantations et nos méthodes de travail ».
Cette évolution se fait sans licenciements et donc sans perte de compétences. Le personnel de la base de La Ferté-Gaucher sera réparti entre les sites de Nangis et Nanteuil-le-Haudoin.
Pour pallier la fermeture de cette base, un système de véhicules équipés d’outils de diagnostic et de moyens de communication modernes est créé.
En cas d’opérations complexes, un camion porte-engin ramènera le matériel dans l’un des ateliers.
Concernant le libre-service, des livraisons à domicile à l’aide d’un véhicule spécialisé et d’un technico-commercial itinérant sont mises en place.
Les établissements Payen cherchent également à proposer des produits complémentaires comme avec Sky, l’un de leurs nouveaux partenaires depuis un an. Ils viennent aussi de signer un partenariat avec Diecci, spécialiste de la manutention agricole et en travaux public dans douze départements.
Dans ce contexte difficile, les établissements Payen bénéficient de l’appui de leur branche travaux public qui lui garantit un certain niveau de chiffre d’affaires. « C’est une force d’avoir diversifié notre activité et on entend conserver nos deux métiers », insiste Olivier Deneufbourg.