Edwige Ivy, de la sculpture à l’écriture
Après une carrière en tant que sculptrice, Edwige Ivy s’est lancée dans une carrière d’écrivaine. Ses romans allient l’Histoire et l’art, ses deux domaines de prédilection.
Grande lectrice depuis sa petite enfance, Edwige Ivy est attirée très tôt par l’Histoire et l’art. Après une formation aux arts plastiques à l’école des Beaux-arts de Paris, elle s’établit comme créatrice plasticienne.
Des problèmes de santé l’obligent à mettre un terme « à cette première vie », comme elle la qualifie. Alors qu’elle a toujours écrit, elle se lance à fond dans cette activité.
Dans un premier temps, elle réserve ses écrits à ses proches.
Alors qu’elle doit faire face à un événement familial difficile, elle déverse le flot de ses pensées sur le papier, comme une sorte d’exutoire, et décide d’en faire un livre, sous la forme d’un récit qu’elle peaufine depuis trois ans.
En 2016, Edwige Ivy, participe à ses premiers concours d’écriture « pour obtenir un avis de professionnels et d’experts » sur ses écrits. Malgré la difficulté de l’exercice (nombre de signes limité, thème voire mots imposés), elle remporte plusieurs prix.
Et deux ans plus tard, c’est la consécration avec la parution de son premier ouvrage : L’étincelle du silex, un recueil de nouvelles mettant en avant l’histoire romancée de certains sites ou manifestations.
Dans ce livre, Edwige met en valeur « l’art et l’Histoire, qu’elle a chevillés au corps » ainsi que les traces laissées par nos ancêtres.
« Je suis triste du mépris pour la période du Moyen Âge par exemple », note-t-elle. Elle a également fait de nombreuses recherches sur l’époque victorienne. « On ouvre la petite fenêtre et on pénètre dans une histoire bien plus large qui permet un voyage dans le temps ».
Soutenue par son mari, elle a également fait appel au savoir-faire de son fils graphiste pour réaliser la Une.
Dans la foulée, un second livre, un roman steampunk intitulé Le cercle, est publié. Pour l’écriture, ses recherches l’ont conduite dans l’ambiance mystérieuse du vieux Londres.
C’est un vrai plaisir quand le livre est édité », explique Edwige Ivy, qui fourmille d’idées comme lorsqu’elle exerçait en tant que sculptrice.
Elle met un point d’honneur « à surprendre le lecteur en sortant des clichés. J’aime faire revivre la matière quelle que soit l’activité. La créativité existe dans tous les domaines. Toutefois, un roman doit être exact dans le détail, haletant avec une histoire qui se tienne ».
L . Goudet-Dupuis