[Dossier enseignement] Le lycée de Nermont ouvre un BTS tourné vers les métiers de l’agriculture de demain
Le LEAP de Nermont de Châteaudun (Eure-et-Loir) propose pour cette rentrée, au sein du campus du Champ des possibles, un BTS Système numérique option informatique et réseaux, plutôt orienté agriculture.
L’ouverture en cette rentrée d’un BTS Système numérique option informatique et réseau (Snir) en apprentissage, au LEAP de Nermont de Châteaudun (Eure-et-Loir), est un véritable petit événement.
Adossé au nouveau campus des Champs du possible qui s’installe dans les anciens locaux de la coopérative Axéréal, ce cursus constitue son volet formation et sera logé aux cotés des start-ups.
C’est le député de la circonscription, Philippe Vigier, qui est à l’origine du projet : « Il nous a dit qu’il allait monter un pôle agriculture et numérique sur l’ancien site d’Axéréal et qu’il faudrait y adosser une formation », témoigne le directeur de Nermont, Xavier Marin : « Alors nous avons cherché quel BTS nous pourrions mettre en place... »
Il fallait trouver une formation attractive et de niveau III. Le BTS Snir s’est imposé naturellement.
« Nous avons le pôle agricole avec Nermont, le campus orienté numérique et agriculture, alors former des jeunes qui soient intermédiaires entre les deux sera nécessaire », pointe Xavier Marin : « Et nous avons choisi de le proposer en apprentissage. La voie de l’alternance va nous permettre de démontrer la pertinence du projet. »
Cette formation, qui dépend du ministère de l’Éducation nationale, sera montée en collaboration avec le CFSA de l’Aftec à Orléans (Loiret), qui dispense aussi un BTS Système numérique, mais avec l’option électronique et communication (Snec).
La coordination de cette formation a été confiée à Caroline Korn, spécialisée dans la stratégie numérique, et Vincent Bouchard, qui maîtrise parfaitement le domaine agricole.
L’équipe pédagogique a été recrutée dès le début de l’été et l’enseignement technique sera assuré par des professionnels.
Il faut dire que la formation a été montée très rapidement — quelques mois quand il faut deux ans normalement — grâce à l’appui de toutes les parties, tant politique qu’administrative, avec en particulier le soutien de la rectrice de l’Académie, Marie Reynier.
Elle bénéficiera, comme le campus des Champs du possible, de dotations de l’État — dans le cadre du Contrat de redynamisation du site de défense de Châteaudun — et du soutien des collectivités territoriales.