Des travaux prometteurs pour la chaire Groupama PVL-Institut LaSalle
Groupama Paris Val-de-Loire et l’institut LaSalle Beauvais ont dressé le bilan de la première année de leur chaire sur le management du risque en agriculture.
En septembre 2014, Groupama Paris Val-de-Loire et l’école d’ingénieurs LaSalle Beauvais créaient la chaire de recherche et d’enseignement « management du risque en agriculture ». Une année scolaire plus tard, les deux entités ont dressé un bilan des travaux et ceux-ci semblent plutôt concluants.
La première étude a en effet permis de définir une typologie fondée sur les attentes des agriculteurs en matière de conseil en gestion des risques. « Pour débuter nos projets, nous souhaitions connaître avant toute chose la vision de l’agriculteur sur le management du risque », explique la coordinatrice de la chaire, Hanitra Randrianasolo : « Nous avons été surpris de constater, dans le cadre de ces premiers travaux, qu’au-delà de la perception-même du risque, les agriculteurs s’intéressaient particulièrement à leur relation avec leur assureur pour gérer ces risques. »
Une autre étude, qualitative celle-ci, a été menée auprès des exploitants des départements de l’Oise et de la Somme et a permis de différencier trois types d’agriculteurs, en fonction de leurs exigences en matière de conseils apportés par les assureurs. Les premiers, les « agri-managers », considèrent le prix de la prestation autant que la performance du service.
Suivent les « nouveaux installés » qui assimilent le prix de la prestation à un investissement pour obtenir un service performant, et non à une charge, et sont sensibles au travail réalisé en amont des projets. Enfin, les « mutualistes résidants » sont attachés à une relation sur le long terme avec leur conseiller, et sont peu enclins à changer d’assureur.
« Le point commun à ces trois typologies concerne la qualification de la relation avec le conseiller. Plus qu’un prestataire, l’assureur doit devenir le partenaire des agriculteurs », résume Hanitra Randrianasolo : « Il s’agit à présent de qualifier avec précision ces profils et les différents types de management du risque associés. »
À compter de septembre 2015, la chaire d’enseignement et de recherche approfondira ses travaux sur le management du risque économique et du risque climatique par l’agriculteur au travers notamment de la mise en place d’une thèse sur le sujet.